Chambres en ville aurait pu prendre une tournure bien différente
Louise Deschâtelets a récemment partagé une anecdote savoureuse et pleine de sincérité lors de son passage à l’émission Ça finit bien la semaine.
L’actrice, aujourd’hui âgée de 80 ans, y a révélé qu’elle avait failli ne jamais interpréter l’un de ses rôles les plus marquants, celui de Louise Leblanc dans la mythique série Chambres en ville. Une révélation qui a surpris bien des téléspectateurs, tant son nom est aujourd’hui indissociable de ce personnage emblématique de la télévision québécoise.
Au cours de l’entrevue, Jean-Michel Anctil est revenu sur cette période clé de sa carrière, mentionnant qu’il avait appris que le rôle principal n’était initialement pas destiné à Louise.
C’est alors que la comédienne a raconté, avec humour et une pointe d’émotion, que Chambres en ville aurait pu prendre une tournure bien différente. Le personnage de Louise Leblanc avait d’abord été écrit pour une autre grande figure du milieu : Dominique Michel.
« C’était Dominique Michel à qui Lise Payette et sa fille Sylvie destinaient le rôle », a expliqué Louise Deschâtelets. « Je crois qu’elle a eu certaines hésitations, peut-être parce que c’était son premier rôle dramatique. Ce n’était pas une comédie, et elle a finalement décidé de ne pas le faire. » C’est ainsi que Louise Deschâtelets s’est retrouvée à incarner cette femme forte, maternelle et bienveillante qui a marqué toute une génération.
Avec le recul, l’actrice considère cette opportunité comme un véritable tournant dans sa vie. « Ça a été un cadeau de la vie », confie-t-elle. Chambres en ville a non seulement solidifié sa place dans le cœur du public, mais a aussi façonné une partie de l’histoire télévisuelle du Québec. Pendant des années, son personnage a représenté une figure d’autorité aimante, autour de laquelle gravitait toute une jeunesse.
Lors de cette même entrevue, Louise s’est également ouverte sur un autre aspect de sa vie, plus personnel celui-là : sa rencontre avec l’homme qui partage aujourd’hui sa vie. C’est en 2008, lors d’un anniversaire chez des amis, qu’elle croise Marc, sans se douter qu’il deviendrait son compagnon.
Amusée, elle raconte que c’est la conjointe de l’ami en question qui a joué les entremetteuses : « Elle m’a dit : “Regarde-le, il est tout seul, c’est un homme très intéressant.” Ce qu’elle ne m’a pas dit, c’est qu’elle disait la même chose à Marc, de l’autre côté de la pièce! »
Leur premier contact est resté simple et discret : un sourire, un salut, puis chacun repart de son côté. Mais le lendemain, à sa grande surprise, Louise reçoit un courriel à son adresse professionnelle. Marc lui proposait de dîner. Une invitation qu’elle a acceptée et qui a marqué le début d’une belle histoire d’amour.
Aujourd’hui, Louise Deschâtelets regarde cette trajectoire avec gratitude : une carrière bien remplie, un rôle marquant qu’elle a failli ne jamais obtenir, et un amour trouvé au moment où elle s’y attendait le moins. Elle en rit doucement, consciente que la vie a parfois une manière bien particulière de mettre les bonnes personnes et les bons rôles sur notre route.
Et si Chambres en ville avait connu un tout autre visage, le public québécois, lui, ne semble pas vouloir imaginer la série sans celle qui a donné toute sa chaleur et sa profondeur au personnage de Louise Leblanc. Un rôle qui, au fond, lui allait comme un gant.
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.