Louise Deschâtelets a rencontré son mari grâce… à une amie un peu matchmaker

Louise Deschâtelets a récemment ouvert son cœur lors de son passage à Ça finit bien la semaine, livrant un témoignage à la fois touchant, drôle et profondément humain.

L’actrice et chroniqueuse a raconté comment elle a rencontré l’amour de sa vie, l’auteur Marc Parson, mais aussi comment ce bonheur est né d’un long parcours personnel fait de ruptures, de solitude… et de renaissance.

Avant de rencontrer Marc en 2008, Louise avait connu plusieurs histoires d’amour très médiatisées. « 13 ans avec Guy Fournier, ensuite il y a eu le mariage avec le comte… Ça, ça avait fait jaser, la grosse affaire », rappelle-t-elle avec une pointe d’humour. Pourtant, derrière les projecteurs, ces relations avaient laissé des marques profondes. Lorsqu’elle s’est retrouvée célibataire, à l’aube de la cinquantaine, c’était une première pour elle et un choc.

« Ça a été terrible au départ », confie-t-elle sans détour. « Je passais le cap de la cinquantaine, j’avais 49 ans et demi, et c’était une séparation difficile. Le processus de divorce a été long et pénible, il a duré sept ans. Et c’est très dur de faire ça quand tu aimes encore quelqu’un, mais que tu réalises que cette personne-là ne pourra jamais bien vivre à deux. »

Louise raconte avoir dû prendre une décision douloureuse : quitter la maison qu’elle avait achetée en France, abandonner la vie qu’elle s’était construite là-bas, et affronter la solitude — tout en portant le poids d’une erreur qu’elle reconnaît comme sienne. « C’est moi qui l’ai faite, cette erreur-là », dit-elle avec franchise. « Et ça m’a obligée à aller en thérapie, parce qu’il fallait que je comprenne pourquoi je n’avais pas vu que je fonçais droit dans un mur. »

Cette introspection s’est révélée salutaire. Au fil des années, Louise a trouvé une paix intérieure qu’elle n’avait jamais connue auparavant. « Cette thérapie-là m’a menée vers un équilibre, une paix profonde. Et ensuite, j’ai passé sept ans de vie célibataire… en faisant une maudite belle vie! » lance-t-elle avec un éclat de rire.

Puis, comme souvent, c’est quand elle ne s’y attendait plus que l’amour a refait surface. En 2008, elle est invitée à un party d’anniversaire chez des amis, sans se douter qu’elle y croisera celui qui deviendrait son partenaire de vie.

« C’est la femme de l’ami en question qui m’a dit : “Tu devrais le regarder, il est tout seul.” J’ai répondu : “Ah oui?” Et elle a ajouté : “Oui, c’est un homme très intéressant.” » Ce que Louise ne savait pas, c’est que cette même amie soufflait les mêmes mots à Marc, de l’autre côté du salon. Une véritable entremetteuse!

À la fin de la soirée, les deux se retrouvent à quitter en même temps. Marc, gentleman, la raccompagne jusqu’à sa voiture. « On s’est salués, puis je me suis dit : bon, ça s’arrête là. » Mais le lendemain, surprise! Louise reçoit un courriel à son adresse professionnelle. Marc lui proposait simplement d’aller manger ensemble. Et c’est comme ça que tout a commencé.

Depuis ce jour, le couple ne s’est plus quitté. Ils forment un duo solide, complice et discret, bâti sur la confiance et l’admiration mutuelle. « On est bien ensemble, simplement », dit-elle avec douceur.

Son histoire rappelle qu’après les tempêtes, il est toujours possible de retrouver la lumière. Louise Deschâtelets est la preuve vivante qu’on peut tomber, se relever, guérir et, un jour, aimer à nouveau, grâce à un regard échangé dans un party… et une amie un peu matchmaker.