Les plans de Pénélope McQuade bouleversés et elle doit repousser son retour en ondes

Pénélope McQuade doit s'écarter de son émission sur ICI Première pour une durée indéterminée. Malheureusement, la charmante animatrice, initialement prévue pour son retour à l'antenne ce lundi après les vacances des Fêtes, a informé qu'elle doit prendre un congé forcé en raison d'une pneumonie.

La journée où elle devait revenir à son poste, elle a partagé une publication expliquant la raison de son absence.

 ''J'aurais bien aimé reprendre le micro aujourd'hui, mais une fin de pneumonie me force au repos encore quelque temps.''

Elle a indiqué que l'animatrice Evelyne Charuest, qui l'avait remplacée pendant la période des fêtes, continuera de la remplacer jusqu'à son retour. En plus, elle a partagé des vidéos de ses chats, avec lesquels elle passe son temps de convalescence. Nous lui adressons nos vœux de prompt rétablissement.

Récemment, Pénélope a fait face à une dure épreuve. C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de sa mère, France Rivard, il y a quelques semaines. De passage à l'émission Dessine-moi un matin, Pénélope a livré un touchant témoignage afin d'en discuter. 

Pour l’instant, je suis assez gelée, je dirais depuis lundi. Ma maman est décédée lundi et ç’a été une magnifique mort. Une grande leçon de comment mourir, mais aussi de comment vivre. Vraiment, et c’est extrêmement apaisant. Ma mère a bénéficié de l’aide médicale à mourir. Pis il y avait dans la chambre avec elle… ça été accéléré dans les derniers jours… pis dans la chambre avec elle au moment de mourir, il y avait 15 personnes proches d’elle et de moi, dont un bébé de 6 mois. Son arrière-petite-fille.

Donc, il y avait quelque chose de très hors du temps et il y avait quelque chose de très beau. Ma mère est partie sur une mauvaise blague alors que je n’avais pas compris que la médecin était déjà en train de l’injecter donc elle est vraiment partie sur une mauvaise blague. Sur laquelle j’ai réagi avec une autre mauvaise blague, et c’est tout à fait l’image de notre relation.

Elle est partie avec le sourire dans les derniers jours. Elle était très souriante pis tout le monde a pu avoir son moment dans son lit avec elle de chuchotement dans l’oreille. Elle était lucide lucide lucide. Son problème était physique, ce n’était pas du tout un problème cognitif donc elle a pu… donc ça, c’est vraiment une partie du deuil qu’on fait de son vivant.

Ma mère souffrait depuis plusieurs années de plusieurs maladies chroniques, donc il y a aussi l’apaisement de savoir que la personne ne souffre plus.

Mais depuis lundi, depuis ce moment-là, ça ne ressemble à rien de ce à quoi on peut se raccrocher. Ça ne ressemble à rien… à rien… à rien du tout. Donc je n’ai aucune idée de comment je me sens. Je ne sais pas du tout (…) évidement, il y a quelque chose dans la douce qu’on a vécue qui… tsé je disais tantôt que c’est une belle façon de vivre et une belle façon de mourir, mais inévitablement, on meurt tous quand quand quelqu’un meurt autour de nous.

Un proche et peut-être particulièrement quand c’est nos parents. Il y a une partie qu’on veut bien garder vivant, mais il y a une grosse partie, pour tout le monde si on a eu la chance d’avoir des rapports profonds et intimes avec ses parents, ce n’est pas le cas de tout le monde, mais je pense que même quand on n’a pas eu ces rapports-là et même si on a eu des parents absents.

Quand il y a la mort d’un de nos parents, je pense qu’il y a quelque chose de nous-même qui meurt.

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