Le député André Fortin lâche un lapsus légendaire à l’Assemblée nationale

Cette semaine à l’Assemblée nationale, on a eu droit à un moment d’anthologie, du genre qui rappelle que la politique, malgré ses débats sérieux et ses enjeux importants, peut parfois nous offrir des pépites de comédie spontanée. Et sans surprise, Jean-René Dufort et l’équipe d’Infoman n’ont pas manqué de mettre la main dessus.

En pleine intervention officielle, le député libéral André Fortin a voulu évoquer le rôle du premier ministre François Legault. Tout allait bien… jusqu’au moment fatidique où, au lieu de prononcer « premier ministre », il a lancé avec aplomb :

« Le premier pénis du Québec… »

Un lapsus magistral. Une œuvre d’art involontaire. Un moment de télé qui mérite presque son propre prix Gémeaux.

Ce qui rend l’affaire encore plus savoureuse, c’est qu'autour de lui, personne ne bronche. Ni les collègues de son parti, ni les députés adverses, ni même le président de l’Assemblée : rien. Pas un sourire, pas un regard surpris, pas un rictus réprimé. Le calme plat. Comme si tout le monde avait collectivement décidé : On n’a rien entendu. On continue.

Cette absence totale de réaction rend le lapsus non seulement drôle, mais presque surréaliste.

Évidemment, Infoman s’est régalé. Jean-René Dufort a souligné à quel point le moment était à la fois impossible à ignorer… et pourtant complètement ignoré par tous ceux présents dans la salle. Et ce n’est pas tout : ce qui ajoute une couche supplémentaire d’humour, c’est le fait qu’André Fortin s’est effectivement repris plus tard, mais pour un tout autre mot.

À un moment, il trébuche sur le terme « abdiqué » — et là, oui, il se corrige.
Mais pour « premier pénis » ?
Pas un mot. Rien. Silence radio.
Comme si, dans sa tête, ça avait parfaitement passé.

Ce petit accident de langage a évidemment enflammé les réseaux sociaux, devenant rapidement un extrait culte de la semaine politique. On peut parier qu’il aura sa place dans le Infoman de fin d'année.

Au fond, ce genre de moment rappelle que même les politiciens les plus sérieux et les plus rodés ne sont jamais à l’abri d’un lapsus spectaculaire. Et grâce à Infoman, celui-ci entre officiellement dans la grande collection des perles immortelles de l’Assemblée nationale.

Un instant délicieux, embarrassant pour l’intéressé, mais franchement hilarant pour tout le monde d’autre.