L’acteur Éric Bruneau surpris par une passion insoupçonnée

Éric Bruneau fait partie de ces comédiens qui ont su traverser les années tout en gardant une place de choix dans le cœur du public québécois. Charismatique, talentueux et toujours profondément investi dans chacun de ses projets, il enchaîne depuis près de deux décennies les rôles marquants à la télévision, au cinéma et sur scène.

Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre il y a presque 20 ans, Bruneau a su se tailler une place enviable dans le paysage artistique québécois. Et loin de se contenter de la reconnaissance qu’il reçoit pour son jeu d’acteur, il a récemment embrassé une nouvelle facette de sa carrière : celle de scénariste.

Depuis quelques années, Éric Bruneau poursuit donc une double carrière, qui l’amène à créer des projets de fiction de l’intérieur, en tant que coauteur.

C’est notamment le cas de la série Avant le crash, acclamée par le public et la critique, dont il tourne actuellement la troisième et dernière saison. Une série qu’il coécrit avec sa conjointe et partenaire de création, Kim Lévesque-Lizotte.

Ensemble, ils forment un duo complice et créatif, déterminé à raconter des histoires qui font réfléchir, qui touchent, et qui suscitent les discussions. Pour Bruneau, l’écriture est devenue une véritable passion : « Je ne pensais pas me faire prendre comme ça par l’écriture, mais c’est la plus grosse surprise de mes 20 dernières années de travail », avoue-t-il.

Il aime bâtir des projets depuis l’idée de départ jusqu’à leur aboutissement à l’écran, une démarche exigeante mais profondément stimulante.

Parallèlement à ce travail de création, on peut le voir ces jours-ci dans Fanny, un long-métrage réalisé par Yan England, inspiré de la série de livres de Stéphanie Lapointe. Éric Bruneau y incarne Hubert, un père de famille aimant, dans un rôle à mille lieues de ses personnages habituels, souvent plus sombres ou torturés.

Comme le rapporte le magazine 7 Jours, ce choix n’est pas anodin : il confie qu’il voulait jouer un personnage qu’il pourrait montrer à sa fille, ce qui n’est pas toujours évident avec certains rôles plus intenses. Le projet l’a aussi séduit par la profondeur du scénario et le plaisir de travailler avec Yan England, qu’il admire beaucoup.

Le film Fanny lui a également permis de vivre une aventure exceptionnelle : une partie du tournage a eu lieu au Japon, un privilège rare et marquant. Il y a passé trois jours de tournage avec une équipe locale et quelques comédiens japonais, une expérience qu’il qualifie d’inoubliable, tant sur le plan professionnel que personnel. Ce type de moment unique vient enrichir encore davantage une carrière déjà bien remplie.

Aujourd’hui, Éric Bruneau regarde vers l’avenir avec enthousiasme. L’écriture occupe une place de plus en plus importante dans sa vie, et il souhaite continuer à développer des projets de fiction qui lui ressemblent. Créateur curieux, père attentif, amoureux de son métier, il incarne à merveille le visage d’un artiste complet, qui n’a pas fini de surprendre ni de toucher le public québécois.