Kim Rusk livre un puissant témoignage suite à un drame qui l'a bouleversé

Kim Rusk a livré un témoignage profondément émouvant à la radio, lors de son retour à l’émission Le Boost sur les ondes d’Énergie 94,3.

Visiblement bouleversée, l’animatrice a tenu à prendre la parole à la suite du tragique féminicide survenu à Saint-Jérôme, une histoire qui l’a touchée de très près puisqu’elle connaissait personnellement l’homme accusé, Johnathan Blanchet.

Avec une sincérité désarmante, Kim a ouvert son cœur à ses auditeurs : « Mon cœur est à l’envers », a-t-elle confié, la voix tremblante. Elle a révélé que cet homme, aujourd’hui accusé de meurtre, avait été son tout premier copain à l’adolescence.

Si elle a tenu à préciser qu’il n’avait jamais levé la main sur elle, elle a néanmoins raconté avoir été témoin, dès cette époque, de comportements inquiétants, une colère explosive, un tempérament instable et une profonde détresse intérieure. Ces signes, dit-elle, auraient dû servir d’alerte.

Kim Rusk a aussi eu une pensée empreinte d’humanité pour toutes les personnes touchées par ce drame, notamment la famille de la victime, Gabie Renaud, ainsi que celle de l’accusé, qu’elle a connue à l’époque et qu’elle décrit encore aujourd’hui comme « des gens bien ».

Elle a voulu leur envoyer du courage, tout en dénonçant l’inaction du système judiciaire qui, selon elle, n’a pas su protéger la victime malgré de multiples avertissements.

Dans son message, l’animatrice de Vendredis OD a également voulu s’adresser à la société en entier. Aux hommes violents, elle a lancé un appel à l’aide : « Avant que votre colère ne détruise une vie, allez chercher du soutien. » Et aux femmes qui subissent la violence, elle a rappelé qu’il existe des ressources, des refuges et des personnes prêtes à les écouter : « Vous n’êtes pas seules. Vous méritez la sécurité, le respect et la paix. »

Vous pouvez écouter la séquence juste ici :

Pour Kim, ce drame vient une fois de plus rappeler une vérité douloureuse : la violence ne disparaît jamais d’elle-même. Tant que la société fermera les yeux ou restera silencieuse, d’autres tragédies se reproduiront.

En conclusion, elle a tenu à souligner la responsabilité collective : « On ne peut plus dire qu’on ne savait pas. On savait. Et il est temps que la justice et la société agissent pour vrai. »

Par ce témoignage d’une grande sensibilité, Kim Rusk a non seulement partagé sa douleur, mais aussi lancé un cri du cœur porteur d’espoir et de lucidité, pour que plus jamais une vie ne soit perdue à cause de la violence.