Kim Rusk est de retour à la radio et nous explique les raisons de son absence

Après plusieurs jours d’absence qui n’ont pas manqué de susciter des questions, Kim Rusk est finalement revenue derrière le micro au 94,3 et a pris le temps de raconter, avec sa franchise habituelle, ce qui l’a forcée à s’éloigner temporairement de la radio.

Loin d’une pause planifiée ou d’un congé volontaire, l’animatrice a plutôt vécu un épisode de santé aussi soudain qu’éprouvant, qui l’a complètement mise à l’arrêt.

Tout a commencé de façon presque anodine. Une sortie entre amies, un spectacle, une soirée agréable et sans excès. Rien qui laissait présager ce qui allait suivre.

Pourtant, en fin de soirée, Kim a commencé à ressentir un malaise étrange, une sensation inhabituelle qui l’a poussée à rentrer chez elle plus tôt que prévu. Une fois arrivée, son corps a littéralement cessé de coopérer : perte d’équilibre, étourdissements intenses, impression de ne plus être en contrôle. Ce n’était que le début.

Les jours qui ont suivi ont été parmi les plus difficiles de sa vie, comme elle l’a elle-même décrit. Vertiges constants, nausées violentes, incapacité de manger ou même de boire de l’eau. Son état était si intense qu’elle ne parvenait plus à rester éveillée ni à garder les yeux ouverts.

Ne sachant pas encore ce qui lui arrivait, l’angoisse s’est ajoutée à l’épuisement. Elle a dormi pendant de très longues périodes, perdant complètement la notion du temps, oscillant entre le jour et la nuit, et faisant des rêves complètement décousus, signe d’un cerveau à bout de souffle.

Le diagnostic est finalement venu mettre un mot sur ce chaos : une névrite vestibulaire, soit une inflammation de l’oreille interne qui affecte directement l’équilibre. Une condition extrêmement déstabilisante, tant physiquement que mentalement.

Son médecin lui a expliqué que son système nerveux avait atteint sa limite, comme si son corps avait décidé, sans préavis, de tirer la plug. Trop d’intensité, trop de stimulation, et plus aucun frein possible.

Le traitement a été clair et non négociable : repos total, calme absolu et aucune stimulation. Pour quelqu’un comme Kim Rusk, reconnue pour son énergie débordante et son rythme effréné, c’était un choc. Pendant plusieurs jours, elle est restée clouée au lit, incapable de conduire, de fonctionner normalement ou même de prendre soin d’elle comme à l’habitude.

Les tâches les plus simples devenaient impossibles. Elle a dû suivre un traitement médical, prendre des médicaments et entreprendre de la physiothérapie spécialisée, puisque ce type de trouble se traite aussi par des exercices liés à l’équilibre.

Aujourd’hui, Kim va mieux, même si tout n’est pas encore complètement revenu à la normale. Elle avoue ressentir encore une légère sensation de flottement, comme si le sol bougeait sous ses pieds, mais elle se dit suffisamment stable pour reprendre le travail. Fidèle à elle-même, elle est revenue avec honnêteté, autodérision et beaucoup de gratitude.

Elle a d’ailleurs tenu à remercier chaleureusement les auditeurs pour les nombreux messages de soutien reçus pendant son absence, ainsi que ses collègues, qui ont pris le temps de s’informer de son état et de la rassurer.

Son témoignage, livré sans filtre, rappelle à quel point il est crucial d’écouter les signaux de son corps, même quand on a l’impression d’être capable de tout encaisser.

Parfois, le corps décide pour nous qu’il est temps de ralentir. Kim Rusk en a fait l’expérience… et revient avec une perspective visiblement transformée.