«La fidélité, c’était quelque chose de difficile»
Kevin Parent s’est récemment confié avec une franchise désarmante lors de son passage au balado Grains d’espoir, animé par Ève Salvail.
Le chanteur, reconnu pour son authenticité, a abordé plusieurs aspects sombres de sa vie personnelle, notamment sa relation compliquée avec l’alcool et les infidélités qui en ont découlé.
Avec une grande lucidité, il a raconté comment certaines périodes de sa carrière ont été marquées par des excès et des comportements qu’il regrette aujourd’hui.
« À une époque, je passais beaucoup de soirées dans les bars après mes spectacles. Dans ces contextes-là, les tentations étaient constantes, et avec l’alcool, les limites devenaient floues », a-t-il expliqué.
Kevin Parent a reconnu que cette consommation avait un impact direct sur ses relations amoureuses. Il admet que la fidélité était un défi particulièrement difficile à maintenir à ce moment-là de sa vie.
« C’est sûr que les relations interpersonnelles, la fidélité, c’était quelque chose de difficile. Tu es dans un milieu public où tu es exposé… Je te dirais que la sexualité aussi, il est venu un temps où je voyais que c’était plus difficile pour moi de dire non à des avances quand j’étais en état d’ébriété.», a-t-il confié avec humilité.
Le chanteur a aussi évoqué un combat intérieur qui l’accompagne depuis sa jeunesse. Avant même que l’alcool ne devienne un refuge, la sexualité servait déjà d’échappatoire à ses blessures émotionnelles. « Quand j’étais jeune, c’était une façon de calmer mes souffrances, de combler un vide », a-t-il révélé.
Aujourd’hui, avec le recul, il comprend mieux ce qui se cachait derrière ces comportements. Il admet avoir longtemps cherché le bonheur à l’extérieur de lui-même, dans les rencontres, la fête, la validation des autres.
Kevin Parent se montre particulièrement réfléchi en abordant la notion de tentation, un sujet qu’il connaît bien. « La vie va toujours t’envoyer des bonbons, des occasions de déraper. Le vrai défi, c’est de trouver la paix à l’intérieur, pas dans ce qui t’est offert de l’extérieur », résume-t-il.
Il a également fait un parallèle avec sa chanson Maudite jalousie, dans laquelle il évoque les contradictions du désir et les insécurités qui en découlent.
«C’était facile pour moi, quand j’étais jeune, d’avoir de l’action. Pis je pense que, les petits gars, on est moins équipés pour dire non. C’est niaiseux! Je me souviens que, la jalousie, pour moi, c’était laid, c’était honteux.», a-t-il expliqué.
Aujourd’hui, Kevin Parent semble avoir fait la paix avec son passé. Ses propos témoignent d’un homme en introspection, conscient de ses failles, mais aussi reconnaissant du chemin parcouru.
« C’est en parlant de ses erreurs qu’on apprend à se pardonner », a-t-il conclu, avec la sagesse tranquille de celui qui a choisi de grandir plutôt que de fuir.
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