Kathleen revient sur l'enfer qu'elle a vécu: « C’est atroce, ce qu’on m’a fait subir. »

Kathleen, la talentueuse chanteuse québécoise, s'est rapidement imposée dans le paysage musical québécois des années 90. Son style, alliant pop et influences contemporaines, lui ont permis de se démarquer dans l'industrie musicale.

Son premier album, intitulé Kathleen (1991), s'est d'ailleurs écoulé à plus de 75 000 unités et a obtenu une certification d'or. Les Félix 1992 lui valent 2 nominations celui de son auteur, compositeur Jean-Pierre Isaac (Mitsou, French B, etc.) ainsi, que celle de Artiste révélation.

Selon ses dires, mal orientée lorsqu'elle a fait ses débuts dans l'industrie musicale au début des années 1990, la Gaspésienne a traversé plusieurs déceptions qui l'ont poussée à s'éloigner du milieu par la suite.

La chanteuse a fait son grand retour à la télé tout récemment à l’émission La fureur.

Après une longue période d'absence des feux de la rampe et avoir repoussé à plusieurs reprises les demandes de prestations télévisées, elle a enfin accepté de revenir sur scène. Pour la première fois en dix ans, elle a interprété son célèbre morceau « Ça va bien » sur le plateau, dans sa version originale, provoquant une réaction d'extase immédiate parmi le public et en studio.

Au micro de Sophie Durocher sur QUB 99,5, elle est revenu sur un moment sombre de sa vie, qui s'est déroulé à l’émission Piment fort, animée par Normand Brathwaite.

Après une participation désastreuse à l’émission Fort Boyard à l’été 1994, la chanteuse a été ridiculisée durant quatre ans à l’émission Piment Fort.

C’est atroce, ce qu’on m’a fait subir. J’ai seulement voulu rendre les gens heureux. C’est ça, mon crime.

- Kathleen

Les moqueries sur son apparence se multipliaient d'une émission à l'autre, au point où elle a fini par avoir peur de quitter son propre domicile.

À des moments, j’avais peur qu’on me reconnaisse. La souffrance devient plus forte que tout.

- Kathleen

Voyez l'entrevue entière ci-dessous:

Bien que le temps ait passé, il est évident que la douleur vécue par Kathleen n’est pas totalement guérie. L’émotion reste vive en elle, et elle partage son histoire entre sanglots et optimisme.