
«J'en ai pas d'enfants et ce n'est pas parce que je n'en ai pas voulu»
Julie Bélanger a récemment ouvert son cœur dans le balado Prochain numéro du magazine 7 Jours, où elle a revisité plusieurs moments marquants de sa vie et de sa carrière.
Parmi les sujets abordés, l’animatrice a parlé sans détour de sa vie sans enfants, un thème qu’elle assume désormais avec une grande sérénité.
Pendant la discussion, Julie a expliqué que le chemin vers l’acceptation n’a pas été linéaire. « Le deuil de la maternité vient par vagues », confie-t-elle. « Mais aujourd’hui, je suis en paix avec ça. » Si elle n’a pas eu d’enfants, elle se considère tout de même privilégiée d’avoir de jeunes présences dans sa vie.
« Ça passe beaucoup par les enfants de mon frère. Je suis chanceuse parce que j'ai des enfants dans ma vie que je n'ai pas portés, mais c'est comme si c'était les miens à quelque part. », explique-t-elle en parlant avec tendresse de sa nièce Emma et de son neveu Félix.

Elle décrit sa filleule comme « une mini-moi », s’étonnant souvent des ressemblances entre elles. « C’est spécial, parce que quand tu n’as pas eu d’enfant, tu n’as jamais vu tes gènes dans quelqu’un d’autre. Et là, je vois Emma danser, chanter, aimer les mêmes choses que moi… On dirait que je parle à ma meilleure amie! » plaisante-t-elle.
Quant au petit dernier de la famille, Félix, il a déjà développé une passion contagieuse pour la musique : « Cest un petit gars qui a commencé à jouer du drum, il a deux ans, tu imagines. Il a du gaz, mais il est adorable. »
Julie avoue que son besoin d’amour maternel trouve aussi écho dans sa relation avec ses chiens. « Mon affection passe beaucoup par eux », raconte-t-elle.

« J'en ai pas d'enfants, puis ce n'est pas parce que je n'en ai pas voulu, ça n'a pas fonctionné. On s'est dit, moi j'aime les animaux, on va avoir des chiens. J'ai deux bébés chiens, puis c'est comme si c'était mes enfants. Dans le sens que je leur donne énormément d'amour, fait que ça vient combler quelque chose aussi que je ne pouvais pas avant au quotidien. »
Peu après la diffusion du balado, l’animatrice a tenu à apporter une précision sur Instagram, anticipant certaines réactions. Elle a rappelé que le concept de l’émission consiste à revisiter des sujets déjà abordés par le passé, et qu’elle répondait simplement aux questions de l’équipe.
« Donc si vous voyez des extraits où je parle de non-maternité, de burn-out… au lieu de dire : “Voyons, elle parle encore de ça?”, sachez que je ne faisais que répondre aux questions », a-t-elle écrit dans une story.

Elle a aussi tenu à souligner combien il est important de remettre les propos dans leur contexte, ajoutant : « Dans le monde des réseaux sociaux, on est vite sur la gâchette pour critiquer sans nuance. »

Avec cette mise au point pleine de calme et de bienveillance, Julie Bélanger démontre encore une fois sa lucidité et son humanité. Elle aborde la non-maternité non pas comme un manque, mais comme une réalité de vie qu’elle a su apprivoiser à sa manière, entourée d’amour, de famille, et d’une profonde gratitude pour les liens qui la nourrissent au quotidien.
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