Jean-Philippe Wauthier donne de rares nouvelles de son état de santé

Lors du 100e épisode du balado Entre la poire et le fromage, Louis Morissette a choisi de souligner l’événement d’une manière qui a surpris autant ses coanimateurs que les auditeurs : en appelant directement Jean-Philippe Wauthier en pleine émission.

Un geste simple, presque improvisé, mais qui a instantanément changé l’atmosphère du studio. Ce qui devait être un épisode festif s’est transformé en un moment profondément humain, où l’humour, la nostalgie et l’inquiétude sincère se sont entremêlés.

Installé aux côtés de Maxime Talbot et de Jean-Thomas Jobin, Louis a soudainement pris son téléphone, sans prévenir personne, et a composé le numéro de JP. Le geste, spontané et sans artifices, a ramené tout le monde aux débuts du projet, à l’époque où Entre la poire et le fromage reposait sur l’énergie brute et la folie douce du duo original.

Quand Jean-Philippe a décroché, la magie a opéré immédiatement : une seule salutation, et on retrouvait la chimie qui avait conquis tant d’auditeurs.

JP s’est montré vulnérable dès les premières secondes, partageant honnêtement les montagnes russes auxquelles il fait face depuis plusieurs mois. Il a comparé son état à celui du Canadien de Montréal : certaines journées sont solides, d’autres sont plus difficiles, et il fait de son mieux pour naviguer entre les deux. Cette analogie sportive, livrée avec son humour habituel, a permis de dédramatiser un sujet sensible, tout en révélant la fragilité de son rétablissement.

Louis, qui croyait entendre une voix fatiguée à l’autre bout du fil, lui a demandé s’il venait de se réveiller. JP a éclaté de rire : « Non, non, j’ai juste une vibe plus zen ces temps-ci. » Sa voix apaisée, presque douce, contrastait avec l’énergie fougueuse qu’on lui connaît.

Maxime Talbot, qui occupe sa chaise en son absence, a profité du moment pour dire à quel point il est honoré de le remplacer. Cette confession sincère a visiblement touché JP.

À partir de là, l’échange a repris son rythme naturel : des taquineries affectueuses lancées dans un débit rapide, une amitié palpable à chaque réplique. Louis a rappelé que les auditeurs s’ennuient de lui. JP l’a remercié d’un rire un peu timide, sachant que derrière la pointe, il y avait un vrai message de soutien. Le trio en studio réagissait à chaque pique avec des éclats de rire, redonnant à l’épisode l’esprit chaotique et chaleureux qui a fait sa réputation.

Très vite, la conversation a dévié vers les projets de JP et son éventuel retour au travail. Il n’écarte pas la possibilité de revenir derrière un micro, mais admet candidement que Entre la poire et le fromage ne sera peut-être pas son premier arrêt. Il a même avoué qu’il écoutait beaucoup Mathias et le Serpent (un autre podcast de la plateforme) ces temps-ci, une confidence qui a immédiatement déclenché une salve de blagues de la part de Morissette. Fidèle à sa réputation, Louis n’allait pas manquer l’occasion d’envoyer quelques flèches amicales à son ami.

L’un des moments les plus savoureux est venu lorsque Louis a souligné qu’on entendait la différence entre un animateur qui lit réellement ses notes et un autre qui improvise tout en ondes. Une pique lancée avec le sourire, à laquelle JP a répondu du tac au tac, prouvant que sa répartie, elle, n’a rien perdu de sa force. Leur échange avait quelque chose de réconfortant : même si JP traverse une période plus fragile, ses couleurs, son humour et son esprit vif sont toujours bien présents.

La fin de l’appel a été particulièrement émotive. Louis lui a souhaité de prendre soin de lui, une phrase simple, mais prononcée avec un ton qui ne mentait pas. JP a répondu avec une douceur inhabituelle, visiblement touché par ce geste.

Derrière les rires, on entendait quelque chose de plus profond : deux amis qui se connaissent depuis longtemps, qui ne se cachent rien et qui s’appuient l’un sur l’autre. Ce moment volé, inattendu, a offert aux auditeurs un rare regard sur l’état réel de Jean-Philippe Wauthier. Et surtout, il a rappelé pourquoi leur duo continue de toucher autant de gens : parce que, malgré la folie, les taquineries et les blagues, leur affection est authentique.