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Jean-Philippe Perras explique pour la 1re fois pourquoi il est resté avec Maripier Morin en pleine crise

Tous les détails ici

Monde de Stars

Jean-Philippe Perras est l'invité du mois de décembre du balado Grains d'espoir, animé par son amoureuse Maripier Morin et Angelo Rubino.

Un premier extrait a été partagé sur les réseaux sociaux, jeudi, et disons simplement que ça nous donne vraiment très hâte de voir l'épisode, qui sera diffusé le 20 décembre prochain.

On y voit Angelo Rubino poser une question tellement simple à Jean-Philippe Perras: « Pourquoi est-ce que t'es resté? »

En juillet 2020, en pleine vague de dénonciations, alors que tout s'écroulait autour de Maripier Morin, il a décidé de rester à ses côtés pour traverser cette épreuve avec elle.

« Parce que je l'aime », a répondu sans détour le comédien.

Maripier Morin ajoute alors que dans un épisode du podcast Chiller chez Boulay, elle a affirmé à Étienne Boulay, récemment, que Jean-Philippe Perras aurait très bien pu décider de prendre son 4% et que personne ne lui en aurait tenu rigueur.

Elle lui pose alors une question qu'elle n'a jamais eu le courage de lui poser auparavant: « Est-ce que à un moment donné tu t'es dit que ce serait mieux de t'éviter ça? »

La réponse de Jean-Philippe Perras a eu l'air de surprendre la principale intéressée.

Voici l'extrait en question qui a été partagé sur les médias sociaux ce Grains d'espoir:

Maripier Morin a accordé une longue et très touchante entrevue à son ami Étienne Boulay, dans le cadre de son podcast Chiller Chez Boulay.

On le sait, la comédienne et animatrice a vécu une tempête au cours des deux dernières années et si elle a réussi à s'en sortir, c'est qu'elle est bien entourée. Et tout ça commence par son amoureux Jean-Philippe Perras. Dans le contexte de l'été 2020 avec les événements que l'on connait, ça aurait été facile pour lui de s'en aller et de laisser Maripier Morin couler toute seule. Mais il en a choisi autrement.

Voici ce que la jeune femme a raconté à Étienne Boulay:

« Je te parle de ce que j'ai vécu, mais Jean-Philippe il est resté. Ça faisait un an qu'on était ensemble. Lui aurait pu décider de prendre son 4% et de cr*sser son camp, on s'entend qu'il n'y a personne qui lui en aurait tenu rigueur. Même moi en thérapie, je l'ai appelé et je lui ai dit mon amour, je comprends, mais il faut que tu t'en ailles. Je te propose de quitter le loft.

Mais il m'a dit non, je reste, on va vivre ça ensemble. L'idée de se reconnecter sur ce qui est précieux pour nous et notre plus grande richesse c'est la famille. Je suis chanceuse, je suis tombée dans une famille extraordinaire, mais beaux-parents c'est des anges. J'aime ces gens-là d'un amour..!

Tsé, quand tu rencontres des gens, des fois d'une famille à l'autre c'est différent, ça marche moins. Mais moi mes parents c'est des capotés et mes beaux-parents c'est des capotés. C'est des hyperactifs, c'est des over-achievers, c'est du monde vaillant. Je suis arrivée dans cette famille-là et je me suis dit YES! »

Voici l'extrait en question:

Affronter la honte

Deux ans après la vague de dénonciations qui l'a forcée à se retirer de la vie publique suite aux événements que l'on connaît, Maripier Morin est une femme complètement transformée, nouvellement maman, sobre et en paix avec le passé.

Mais regarder en avant, ça ne veut pas dire qu'on oublie tout ce qui est derrière. Loin de là.

« Une des portions que j'ai trouvées le plus dur en thérapie c'est un atelier sur la honte, raconte-t-elle à Étienne Boulay. Je devais faire la liste de tout ce dont j'avais honte dans ma vie. Juste l'écrire, ça m'a pris je ne sais pas combien de jours me relever de ça. J'ai TELLEMENT pleuré. J'étais tellement à terre. J'ai pris la feuille, je l'ai pliée, je l'ai lue à mon psychologue, mais je lui dit que je n'étais pas prête. Cette liste-là elle m'attend et je n'ai même pas commencé et ça fait deux ans. »

Parmi les éléments inscrits sur cette liste, il y a des moments marquants de sa vie comme le fait de ne pas s'être rendue aux Olympiques. « Avoir le sentiment d'être un échec auprès de ma famille. Ça c'est un sentiment de honte que je traîne depuis que je me suis blessée à 16 ans. 

Occupation Double c'est de la honte pour moi. Parce que dans les médias ça avait tellement été énorme. Il y a énormément de honte associée à ça.

Mon divorce, c'est un événement que je traîne. De dire que j'ai échoué cette relation, j'ai échoué ce couple-là. Une relation de dix ans. Je pense que la meilleure façon de définir comment cette relation-là s'est terminée, c'est que on n'était pas bon ensemble. Quand les deux sont toxiques. On s'est causé tous les deux du mal, on s'est fait beaucoup de peine, Brandon et moi. Je ne pense pas qu'il y en ait un des deux qui a souffert plus que l'autre.

Mais ça reste que moi j'ai cette peine-là. Quand tu es dix ans avec quelqu'un, la famille de mon ex, c'est drôle je pense beaucoup à eux ces temps-ci. Mes neveux, mes nièces, pour moi c'était ma famille. Tu te divorces, ils sont en Ontario, moi je ne les vois plus. Ma filleule, Nadine, moi ça me fend le coeur. Je les vois grandir sur les réseaux sociaux. C'est quand même un deuil de laisser un pan de ta vie partir. »

Voir le positif malgré tout

Deux ans après la vague de dénonciations qui a déferlé sur le Québec et qui a poussé Maripier Morin à se retirer de la vie publique après les événements que l'on connaît, la nouvelle maman reconnaît qu'elle a tiré énormément de positif de toute cette période.

« Dans la vie, il y a des événements qui vont arriver pour une raison. C'est sûr que ce qui est arrivé, dans le contexte dans lequel c'est arrivé et l'ampleur que ça a pris, un moment donné ça devient très gros. Peut-être que j'aurais compris à moins, mais en même temps c'est ça mon chemin.

Ça a amené tellement de positif à ma vie. Quand je suis rentrée en thérapie, je me souviens, ils m'ont demandé ce que je consommais et là je leur ai dit arrêtez avec la consommation, moi je veux être heureuse. Je veux arrêter de souffrir pour un jour peut-être réussir à être heureuse. Ça faisait des années que je souffrais. Et quelqu'un qui ne va pas bien, c'est rare qu'il fait du bien autour de lui.

Moi j'étais dans la souffrance accotée, même si sur les réseaux sociaux j'avais l'air donc de bien aller, ma vie amoureuse avait l'air de donc bien aller, alors que ce n'était pas le cas. Ma carrière, j'étais dans la surconsommation de mon métier. Il n'y a rien que je faisais que je prenais le temps d'absorber et d'être fière, je pensais toujours au prochain projet et je n'étais jamais contente du travail que j'avais fait.

Ça m'a pété dans la face et là je n'avais plus le choix de regarder mes problèmes un par un. Je me souviens en thérapie, tabarn*k que j'ai pleuré. Ça a tellement été heavy. Je ne suis pas là pour faire pitié. Mais le travail de reconstruction commençait là. Je voulais tellement aller mieux et recommencer à être heureuse que j'étais désespérée. »

Étienne Boulay est rapidement revenu sur la dénonciation qui a été l'élément déclencheur de sa reprise en main en lui posant une question très intéressante: s'il n'y avait pas eu cette dénonciation, serait-elle allée en thérapie?

« Je ne serais jamais allée en thérapie. Je pense que j'aurais essayé de me débarrasser de ma consommation et j'étais déjà un peu là-dedans parce que mon chum ne faisait pas ça et quand tu fais de la poudre toute seule, tu te trouves ordinaire en o*ti, et j'étais rendue à un âge où les lendemains de party sont vraiment moins le fun donc j'étais déjà dans cette voie-là, je pense que ça aurait été un chemin différent, mais peut-être que je n'aurais pas été capable toute seule. Peut-être que je n'aurais pas été capable de m'admettre que j'avais un problème de consommation, et que mon problème ce n'était pas que la poudre, mais aussi l'alcool, les réseaux sociaux, mon travail...

Je pense que de cet événement-là qui a été un cataclysme dans ma vie, il y a énormément de positif qui en est ressorti. Et si ces événements-là n'étaient pas arrivés dans ma vie, je serais passée à côté de la maternité. Je l'aurais manqué le bateau. J'étais tellement dans le train, je n'aurais jamais été capable de faire fitter ça dans mon horaire et je serais passée à côté. »

Étienne Boulay lui a demandé d'élaborer sur les moments où elle a eu envie d'arrêter de vivre et la comédienne et animatrice n'a pas pu retenir ses émotions.

« Quand j'étais enceinte, on est déménagé et il y avait ben de la job à faire. Acheter des meubles, peinturer, les planchers, tout ça. Tout le long que j'ai été active et que j'avais des projets, ça allait. Mais à la fin de ma grossesse, à huit mois, je suis tombée parce qu'il n'y avait plus de projets et ce n'est pas bon pour ma santé mentale de ne rien faire. Et je me suis dit que ce serait mieux que ma fille ne m'ait pas comme mère. Donc je contemplais l'idée...

Je pense que c'est ce qui me touche autant. C'est d'avoir eu cette idée-là et aujourd'hui je l'ai dans les bras et mon dieu, quelle erreur ça aurait été. Mais quand tu es dans la souffrance de même... »

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