
Un tourbillon d'amour
Pour Jean-Philippe Perras, tout commence et tout revient à la famille. Les dernières années lui ont rappelé, presque brutalement, à quel point un noyau solide peut changer une vie.
Maintenant papa de Margot et d’Henri, il partage même son quotidien avec ses parents sous le même toit, une décision née d’une idée de sa conjointe, Maripier Morin, et qui a donné lieu à un nouveau chapitre familial aussi vibrant que touchant.
Le couple termine d’ailleurs la construction d’une maison intergénérationnelle, un projet qui réunit toutes les générations et qui montre bien ce qui compte vraiment pour lui. Et même si sa carrière prend de plus en plus d’ampleur, notamment grâce à un rôle majeur dans le thriller psychologique Dérive, Jean-Philippe mesure chaque réussite avec reconnaissance… parce qu’il sait qu’il n’y serait pas arrivé seul.
Les derniers mois ont été particulièrement intenses. Entre les spectacles de Gustafson, les tournages de Dérive, les répétitions au théâtre et le retour sur le plateau de STAT, l’acteur n’a pratiquement pas eu une minute à lui. À cela s’ajoutait Les Morin-Perras, l’émission suivant la construction de leur maison intergénérationnelle, tournée directement chez eux avec toute la famille impliquée.
Un tourbillon total.

Et pourtant, comme il en parle dans une entrevue avec le magazine 7 Jours, il a trouvé une façon de traverser cette période sans perdre de vue l’essentiel : être présent pour ses enfants. La présence de ses parents, arrivés chez eux pile au moment où tout débordait, a fait toute la différence. Jean-Philippe en parle avec une immense gratitude :
Sans eux — et sans Maripier — rien de tout cela n’aurait été possible.
Depuis juillet, les parents de Jean-Philippe vivent à la maison. Pour Margot et Henri, c’est tout simplement le rêve : des grands-parents disponibles dès le réveil, des câlins à volonté, et une maison qui respire la vie.
Henri, surtout, a développé une obsession adorable pour son grand-père : le matin, il ne cherche personne d’autre. « Quand il trouve son papi, je deviens invisible », raconte Jean-Philippe en riant.
Cette proximité réinvente leur dynamique familiale et nourrit des réflexions touchantes. Sa mère lui a même lancé à la blague :
« Imagine si, un jour, c’est vous qui déménagez dans la rallonge, pendant que Margot ou Henri élèvent leurs propres enfants dans la maison principale… »
Une vision qui n’est peut-être pas si farfelue dans un contexte où les prix des logements explosent et où l’idée de vivre ensemble reprend du sens.
Margot ressemble énormément à sa mère, autant par son tempérament que sa façon de foncer dans la vie. Elle observe d’abord, comme son père, mais une fois qu’elle comprend, plus rien ne peut l’arrêter. Henri, lui, est un petit rayon de soleil ambulant : souriant, sociable, facile à vivre.
Être père, Jean-Philippe en rêvait. Mais il ne s’attendait pas à ressentir une affection aussi profonde, presque vertigineuse :
« Je ne pensais pas qu’on pouvait aimer à ce point-là. C’est un gouffre sans fin. »
Les longs mois où il jonglait avec plusieurs projets à la fois ont aussi apporté leur lot de culpabilité. Comment concilier une carrière exigeante et la présence auprès de ses enfants? Il a compris qu’être parent, c’est accepter de ne pas tout contrôler. Que d’autres adultes, comme ses parents, peuvent offrir quelque chose de précieux aux enfants. Que l’absence n’est pas un échec : elle forge aussi leur résilience.
Aujourd’hui, malgré un horaire encore bien rempli, Jean-Philippe Perras aborde sa vie avec une nouvelle lucidité. Son bonheur repose sur un équilibre fragile mais magnifique, rendu possible grâce à l’amour et au soutien de sa famille.
Il est acteur, oui. Mais surtout, il est fils, conjoint, père.
Et dans son cœur, c’est ce rôle-là qui fait toute la différence.
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