« Seulement pour toi, Denis »
Jason Momoa continue d’impressionner autant par son charisme que par la diversité de sa carrière, passant aisément du roi des mers dans Aquaman au redoutable guerrier dans l’univers de Dune.
Acteur hawaiien de 46 ans (c'est sa fête aujourd'hui!), Momoa a su s’imposer à Hollywood avec son style inimitable, sa présence physique imposante et son regard magnétique. Révélé au grand public dans Game of Thrones où il incarnait le féroce Khal Drogo, il s’est depuis bâti une carrière solide dans le cinéma d’action et de science-fiction.
C’est dans Dune de Denis Villeneuve, l’une des sagas les plus ambitieuses du cinéma contemporain, que Jason Momoa a livré l’un de ses rôles les plus marquants : celui de Duncan Idaho, maître d’armes loyal et figure fraternelle pour Paul Atreides, incarné par Timothée Chalamet.
Bien que son personnage trouve la mort dans le premier film, il revient dans le troisième opus, inspiré du roman Le Messie de Dune de Frank Herbert — cette fois sous forme de ghola (un clone avec mémoire latente), une thématique centrale de la suite littéraire.
Pour incarner à nouveau Duncan Idaho dans Dune : Partie Trois, Momoa a dû faire un geste symbolique fort : raser sa barbe, pour la première fois en six ans.
Dans une vidéo partagée sur Instagram, il s’est montré hésitant, lançant avec humour « Seulement pour toi, Denis », en s’adressant au réalisateur québécois. Sa réaction après avoir vu son nouveau visage était teintée d’autodérision : « Bon sang, je déteste ça. »
Le film marquera également une étape spéciale pour Momoa, puisque son fils de 16 ans, Nakoa-Wolf, y fera ses débuts au cinéma. Le jeune acteur, qui incarnera un rôle lié à celui de son père, aurait obtenu sa place dans la distribution sans aide ni recommandation paternelle, un choix que Jason Momoa tient à souligner avec fierté. « Il est entré dans la vraie vie. Ce sera une rude initiation, mais il l’a fait tout seul », a-t-il confié lors de l’avant-première de Chief of War.
Fier de voir son fils évoluer à cet âge auprès d’un réalisateur aussi exigeant que Villeneuve, Momoa affirme avec émotion : « Je veux que mes enfants soient meilleurs que moi, et je crois sincèrement qu’il l’est déjà. »
Avec ce retour dans Dune et cette collaboration père-fils sur grand écran, Jason Momoa montre qu’il est plus que jamais une figure incontournable du cinéma, capable de lier puissance et vulnérabilité, tradition et transmission.
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