
« Ça frustre donc bien le monde »
Hélène Boudreau, désormais connue du grand public québécois sous le surnom de « La Fille de l’UQAM », est devenue une figure médiatique controversée, mais assumée.
Son ascension a débuté en 2019 lorsqu’elle a partagé une photo osée de sa remise de diplôme sur les réseaux sociaux : on la voyait soulevant sa toge universitaire pour dévoiler sa poitrine. Cette image, devenue virale, a déclenché une vive controverse et même des démarches judiciaires de la part de l’UQAM, qui estimait que le geste portait atteinte à la réputation de l’institution.
Après une médiatisation intense, une entente hors cour a finalement été conclue en 2021, mettant fin au différend.
Depuis, Hélène a suivi un chemin bien à elle, loin des conventions. Elle s’est tournée vers la création de contenu pour adultes sur OnlyFans, où elle connaît un véritable succès.

À travers cette plateforme, elle a bâti une carrière indépendante qui lui permet de vivre pleinement selon ses propres règles, assumant sa sexualité et ses choix professionnels sans compromis.
Avant cette nouvelle vie médiatique, Hélène exerçait un métier plus artistique : elle était tatoueuse. Récemment, elle a ouvert une porte sur son passé en partageant sur Instagram les détails de cette période de sa vie.

Dès ses débuts, elle parvenait à générer entre 5 000 $ et 10 000 $ par mois, notamment durant la saison estivale, période forte du tatouage.
Ce revenu, elle l’a gagné tout en poursuivant ses études universitaires, jonglant entre ses devoirs, ses rendez-vous en salon et un rythme de vie exigeant.
''J'ai plein d'amis tatoueurs qui font 30k à 50k par mois. Je commençais et je faisais des mois à 5k et 10k, et oui, je travaillais vraiment beaucoup l'été, surtout je faisais des walk-ins en malade.
Mais bon, je suis une menteuse compulsive selon Reddit. Seigneur, ça frustre donc bien le monde que je faisais de l'argent même sans (of). Et oui, ce n'était pas tous les mois, évidemment, juste les mois d'été où je n'avais pas d'école. Avec les cours d'université et mes devoirs, je n'avais pas trop le temps.
Seigneur, il faut toujours que je me justifie pour le petit monde de Reddit. Oui, j'étais pauvre avant parce que je suis partie de loin à être barmaid les fins de semaine, à payer mon matériel d'art, mes cours d'université et à payer mes affaires moi-même même si j'ai eu beaucoup d'aide de mon père. L'université, ce n'est pas donné en plus d'un horaire qui était extrêmement chargé.''

Aujourd’hui, elle revendique fièrement son parcours atypique. Diplômée en arts visuels et médiatiques, avec une spécialisation en enseignement des arts, elle répond sans détour aux critiques sur sa légitimité professionnelle.

Pour elle, réussir, c’est suivre sa passion, peu importe le regard des autres. En racontant son histoire, elle espère inspirer les jeunes à croire en leur potentiel créatif et à ne pas se laisser freiner par les idées préconçues.
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