Hélène Boudreau est prête à payer 100,000$ par année pour trouver un "Sugar baby"

Hélène Boudreau n’en est pas à sa première provocation, mais cette nouvelle sortie a de quoi surprendre, même venant d’elle.

Celle qui s’est fait connaître à travers le fameux épisode de sa photo de graduation à l’UQAM s’est depuis transformée en une personnalité assumée, qui aime jouer avec les codes et repousser les limites du convenu.

Cette fois-ci, en annonçant qu’elle souhaite embaucher un « sugar baby », elle réussit encore à déclencher un mélange d’étonnement, de fascination et de débats enflammés.

Sur Instagram, Hélène a détaillé sa démarche avec une franchise désarmante. Elle avoue qu’après avoir longtemps cherché un « sugar daddy » sans succès, elle a décidé de prendre le contrôle de la situation et de devenir elle-même celle qui paie.

Avec un ton à la fois sérieux et ludique, elle a dressé la liste des « tâches » exigées : disponibilité 24 heures sur 24, aptitude à voyager, entretien de la maison, cuisine, mais surtout, la mission de capter chacune de ses photos et vidéos pour alimenter ses réseaux sociaux. En retour, elle offre une rémunération à faire rêver bien des candidats : entre 50 000 $ et 100 000 $ par an, avec des bonus selon la performance.

Ce qui a frappé plusieurs internautes, c’est à quel point elle affirme ne pas blaguer. « Je suis sérieuse », répète-t-elle, en ajoutant qu’elle examinera les candidatures avec attention et qu’elle valorise l’amour des personnes créatives. Elle a même encouragé les postulants à se démarquer avec des CV originaux ou des présentations PowerPoint sur TikTok, une idée qui reflète bien son sens du spectacle et sa maîtrise des codes des réseaux sociaux.

En ajoutant que le « sugar baby » n’a pas besoin d’habiter au Québec pour postuler, elle ouvre la porte à des candidats de partout dans le monde, transformant cette annonce en une proposition presque internationale.

Évidemment, les réactions n’ont pas tardé. Sur les réseaux sociaux, certains se sont esclaffés, trouvant la démarche hilarante et typiquement à l’image d’Hélène Boudreau, toujours prête à bousculer les normes. D’autres, plus critiques, ont dénoncé une démarche qu’ils jugent provocatrice, voire choquante. Mais une constante demeure : elle réussit toujours à polariser l’opinion, et c’est peut-être là son plus grand talent.

Car derrière l’excentricité de ses annonces, Hélène Boudreau démontre une fois de plus qu’elle maîtrise l’art de l’autopromotion. Qu’on l’admire ou qu’on la critique, elle sait comment rester au centre de l’attention médiatique.

Ce rôle assumé de « sugar mommy » n’est peut-être pas qu’une fantaisie : il témoigne aussi de sa capacité à créer un récit autour d’elle-même, où humour, provocation et business s’entrecroisent.

Avec ce nouveau coup d’éclat, elle prouve qu’elle n’a pas l’intention de passer inaperçue et qu’elle continuera à alimenter la conversation, peu importe ce que l’on pense de ses choix. Car au fond, c’est peut-être ça, le véritable objectif d’Hélène Boudreau : faire parler d’elle, encore et toujours, et s’assurer une place unique dans l’univers médiatique québécois.