Dominic Arpin revient sur son cancer et dévoile à quel point ça change sa vie... pour le mieux

Dominic Arpin occupe une place à part dans le paysage télévisuel québécois. Depuis plus de vingt ans, il est à la tête de l’émission Vlog, devenue un rendez-vous incontournable pour quiconque souhaite découvrir le meilleur du web.

Visionnaire, il a su repérer très tôt le potentiel des vidéos virales, bien avant l’explosion des réseaux sociaux, et a transformé cette intuition en une émission qui allie humour, émotion et découvertes étonnantes. A

vec les années, Vlog a su évoluer au rythme des tendances numériques tout en conservant sa mission première : partager des trouvailles en ligne qui font réagir, toujours avec la touche humaine et authentique de Dominic.

Récemment de passage à Sucré Salé, il s’est confié à Mélanie Maynard sur les épreuves qui ont marqué sa vie. L’animateur a notamment évoqué son cancer diagnostiqué en 2013, une expérience qu’il décrit aujourd’hui comme un tournant majeur, presque positif, dans sa trajectoire personnelle.

Bien que la maladie le suive à vie, il explique qu’elle lui a permis de sortir de sa coquille et de confronter ses plus grandes peurs. Il admet toucher souvent sa cicatrice, particulièrement dans les moments de doute, comme un rappel tangible de la seconde chance que la vie lui a offerte.

Il va même jusqu’à dire qu’il remercie parfois le destin de lui avoir imposé cette épreuve, car elle l’a transformé pour le mieux. Ce changement s’est traduit par une volonté accrue de se dépasser et d’aller à la rencontre de l’inconfort.

«Ça m’habite. À la limite, c’est presque une bonne chose. Des fois, je remercie quasiment le bon Dieu de l’avoir eu, ce cancer-là, parce que ça m’a changé pour le mieux», a-t-il déclaré.

Dominic confie avoir été, depuis l’enfance, quelqu’un de très anxieux, freiné par ses craintes au point de s’empêcher de vivre certaines expériences. Mais le jour où il a compris que derrière ses peurs se cachaient des opportunités d’évolution, il en a fait une mission personnelle.

Il raconte également que travailler avec Mélanie Maynard à la radio a été l’un des catalyseurs de ce changement, l’aidant à s’ouvrir davantage.

Cet automne, il publiera son premier livre, La vie commence là où la peur s’arrête, dans lequel il partagera plus en profondeur ce parcours, ses réflexions et la façon dont il a appris à apprivoiser ses peurs pour en faire un moteur plutôt qu’un frein.