Christine Morency s’insurge à son tour contre les déclarations controversées diffusées au 98,5 FM
Un sujet très personnel pour Christine
Christine Morency, qu’on adore pour son franc-parler, sa sensibilité et son humour décapant sur les ondes de Rouge FM, a pris la parole avec force et émotion au cœur d’une controverse qui secoue le paysage médiatique québécois.
À la suite de propos jugés choquants tenus par Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau lors de l’émission La Commission, au sujet des personnes vivant avec un handicap lourd, l’humoriste a réagi vigoureusement sur ses réseaux sociaux.
Dans une série de stories Instagram percutantes, elle a dénoncé l’absence d’excuses de la part des deux animateurs, qu’elle décrit pourtant comme des personnes intelligentes et nuancées, mais qui ont, selon elle, franchi une ligne inacceptable..
En écho aux propos profondément humains de Guylaine Guay, Christine Morency utilise sa tribune pour amplifier la voix de ceux qu’on écoute trop peu. Et une chose est claire : elle ne se taira pas.
Premièrement, voici la publication de la Fédération québécoise de l'autisme publiée la semaine dernière, pour vous mettre en contexte :
Lors du Forum national sur le soutien à domicile, les organismes communautaires ont interrompu les propos des représentants ministériels pour dénoncer les orientations du gouvernement en matière de soutien à domicile. Hugo Vaillancourt, de l’organisme Ex Aequo, a pris la parole pour rappeler l’importance du soutien à domicile pour les personnes parmi les plus vulnérables. Une posture digne, sans violence ni outrance verbale.
Le lendemain sur les ondes du 98.5, en lien avec l’histoire de Florence, une jeune femme enfermée au trou en raison d’un réseau déficient et d’un manque de services adaptés, Madame Normandeau et Monsieur Ferrandez ont tenu des propos abominables et abjects. Leur solution face aux dysfonctionnements chroniques du système de santé à prendre en charge dignement les personnes avec des conditions très handicapantes? L’euthanasie, terme auquel ils préfèrent celui de « libération » : « Les amener à une forme de libération, je ne veux pas dire mourir, mais une façon de mettre fin à leurs douleurs. »
Dans un courriel qu’elle leur a adressé, ainsi qu’à la direction de la station de radio 98.5, la FQA conclu ainsi : Au nom de toutes les personnes que vous souhaitez voir éliminées (osons dire le mot que vous cachez derrière celui de « libération »); au nom des Florence, des Théo, des Brigitte, des Nicolas et des autres que vous tentez d’invisibiliser en les qualifiant de « cas »; au nom de nos 16 associations régionales en autisme et de leurs membres, nous vous rappelons l’article 1 de la Charte des droits et des libertés de la personne du Québec, qui nous protège toutes et tous depuis 50 ans : « Tout être humain a droit à la vie, ainsi qu’à la sûreté, à l’intégrité et à la liberté de sa personne. »
Christine ne mâche pas ses mots ''Je ne vais pas vous mentir, ça me met en tab*****''.
Elle s’interroge sur la peur et les préjugés que ces propos véhiculent et remet en question la banalisation de discours aussi graves, particulièrement quand ceux-ci touchent des populations déjà vulnérables. Marraine de Loïc, un jeune garçon vivant avec un trouble du spectre de l’autisme, Christine Morency ne parle pas à partir d’une posture abstraite : elle parle avec le cœur, avec l’expérience, et avec un engagement sincère envers les personnes en situation de handicap
Voici le message qu'elle a partagé en stories :
Dans ses publications, elle relaie aussi la lettre ouverte de la Fédération québécoise de l’autisme, qui condamne fermement l’idée que l’euthanasie ou les soins palliatifs puissent être évoqués comme solutions à un manque de ressources.
Ces mots résonnent avec la douleur de milliers de familles, mais aussi avec l’indignation de celles et ceux qui, comme Christine, refusent que l’on banalise la vie humaine sous prétexte d’incapacité ou de coût.
En écho aux propos profondément humains de Guylaine Guay, Christine Morency utilise sa tribune pour amplifier la voix de ceux qu’on écoute trop peu. Et une chose est claire : elle ne se taira pas.
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