Catherine Fournier se confie sur ses difficultés à concevoir un bébé

Catherine Fournier s’est récemment livrée avec beaucoup de franchise sur un sujet intime et encore trop souvent tabou : les difficultés à concevoir un enfant.

En discussion avec Bianca Gervais, la mairesse a accepté de raconter ce parcours chargé d’attente, de doutes et d’émotions contradictoires, vécu loin des regards publics.

Des mois d’espoir… et de déceptions

Comme de nombreux couples, Catherine Fournier et son conjoint ont d’abord tenté de concevoir naturellement. Les mois passaient, les tests médicaux se multipliaient, et paradoxalement, tout indiquait que rien n’allait mal. Les examens confirmaient même une excellente fertilité pour son âge. Pourtant, malgré ces résultats rassurants sur papier, la grossesse ne venait pas.

Cette situation, à la fois incompréhensible et frustrante, a fini par peser lourdement sur son moral. Chaque nouveau cycle devenait une épreuve émotionnelle. Elle explique à quel point ces moments répétés de déception peuvent ébranler, même avant d’en arriver aux traitements de fertilité. Une réalité souvent minimisée, mais qui laisse des traces profondes.

Le choix de la fécondation in vitro

Après plus d’un an d’essais infructueux, Catherine Fournier a pris la décision d’aller plus loin et d’amorcer un processus de fécondation in vitro. Un choix important, loin d’être simple, tant sur le plan physique que psychologique. Elle décrit cette étape comme exigeante, remplie d’incertitudes et de montagnes russes émotionnelles.

Ce parcours médical, bien que porteur d’espoir, n’est pas de tout repos. Il exige patience, résilience et une grande capacité à composer avec la peur d’un nouvel échec.

Une joie teintée de prudence

Le 31 juillet, la nouvelle tant espérée est finalement arrivée : Catherine Fournier était enceinte. Si la joie était bien présente, elle était accompagnée d’une certaine retenue. Après tant de déceptions, il devenait difficile de se laisser aller à un bonheur pleinement assumé. Cette prudence, elle l’explique par les blessures accumulées au fil des mois.

Elle raconte aussi l’instant très précis où elle a fait son premier test de grossesse, dès la première journée possible. Le résultat était presque imperceptible, une ligne à peine visible, qui la laissait hésitante entre l’espoir et la peur de se tromper. Elle a préféré attendre, refaire un test, et s’assurer que cette fois, c’était réel.

Un secret gardé… brièvement

Catherine Fournier n’a pas gardé la nouvelle très longtemps pour elle. Environ 36 heures seulement, le temps de préparer une surprise à son conjoint. Elle a choisi un geste simple, mais profondément symbolique : un petit chandail accompagné du test de grossesse, une attention chargée de sens pour leur famille.

Lorsque son conjoint est rentré à la maison et a découvert la surprise, l’émotion a été immédiate. Les larmes ont coulé, mêlant soulagement, bonheur et tout le poids du chemin parcouru.

Briser le silence

En partageant son histoire, Catherine Fournier contribue à lever le voile sur une réalité vécue par de nombreuses personnes : les difficultés à concevoir, même lorsque tout semble « normal ». Son témoignage met en lumière la fatigue émotionnelle, la solitude et la résilience qui accompagnent souvent ces parcours.

Un récit empreint d’humanité, qui rappelle que derrière les fonctions publiques et les images projetées se cachent aussi des épreuves profondément personnelles.