
Ces révélations ont provoqué rires et réflexions
C’est une rare confidence qu’a faite Alex Perron, qui a captivé les auditeurs.
De passage à l’émission Au-delà du sexe, animée par Jonathan Roberge et Rose-Aimée T. Morin, l’humoriste et animateur s’est permis une discussion à la fois franche, drôle et étonnamment touchante sur un aspect peu connu de sa vie privée.
D’ordinaire discret lorsqu’il est question de sa vie amoureuse, il a surpris tout le monde en abordant sans détour les hommes qu’il fréquente et surtout, la diversité de leurs profils.
Avec son humour bienveillant et son ton désinvolte, Alex a expliqué que les messages privés qu’il reçoit sur les réseaux sociaux proviennent de toutes sortes d’hommes : autant de gais assumés que d’hétérosexuels curieux ou en questionnement.
Il a d’ailleurs avoué, non sans amusement, que le ratio entre les deux catégories est presque parfait : « Je ne sais pas pourquoi, mettons, dans mon ratio gai et hétéro, je ne suis pas loin du 50-50. Le gars qui veut essayer me fait beaucoup signe. Il commence toujours de la même façon, en pensant être original, en me parlant de ma carrière. Je te dirais qu'en dedans de 2-3 échanges, ça va être: "ce n'est pas mon genre, mais je te trouve cute." »

Toujours aussi lucide et moqueur envers lui-même, Alex Perron ne se gêne pas pour raconter ces situations avec une légèreté désarmante. Loin de s’en formaliser, il explique qu’il accueille ces approches avec humour, curiosité et ouverture, tout en restant bien ancré dans le respect de l’autre.
Il a même confié qu’il lui est arrivé de vivre certaines expériences avec des hommes hétéros, tout en soulignant qu’il aborde toujours ces moments avec une grande clarté d’esprit. « J'aide mon prochain, j'ouvre des portes. Ça prend des gens pour le faire. Mais je mets toujours ça clair en disant, si arrivé le moment, pour X raison, tu paniques, [...] il y a une crainte qui s'installe, ce n'est pas grave, tu retourneras chez vous et ça se termine là. Ce n'est pas un engagement, on n'a pas signé avec notre sang un papier. [...] Je te dirais que peu de garçons retournent bredouille », a-t-il ajouté, le sourire en coin.

Ce mélange d’autodérision, de candeur et de franchise fait tout le charme d’Alex Perron. En abordant un sujet souvent tabou, il démontre une fois de plus qu’il maîtrise l’art de parler de sexualité avec un équilibre rare entre humour et sensibilité. Son ton, ni moralisateur ni provocateur, amène le public à réfléchir sans malaise, en invitant à la tolérance et à la compréhension.
En partageant son expérience sans filtre, Alex Perron contribue à normaliser la fluidité et la curiosité dans les relations humaines, tout en rappelant que la séduction n’a pas toujours besoin d’étiquettes.
Cette entrevue, qui a provoqué rires et réflexions à parts égales, illustre parfaitement ce que représente Alex dans le paysage médiatique québécois : un artiste sincère, assumé, et toujours prêt à aborder des sujets délicats avec élégance et esprit.
Avec cette confession, il a réussi à transformer un échange léger en une réflexion profonde sur les identités, les désirs et la liberté d’être soi-même. Et, comme toujours, il l’a fait à la manière d’Alex Perron : avec charme, lucidité et un brin de taquinerie irrésistible.
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