À 77 ans, Carmen Sylvestre s’apprête à réaliser l’un de ses grands rêves

À 77 ans, Carmen Sylvestre n’a rien perdu de son énergie ni de sa passion pour la scène et le petit écran. Loin de ralentir, la comédienne enchaîne les projets avec un enthousiasme contagieux.

Cet été, elle cumule les rôles en retournant pour une deuxième saison à Sucré Salé, où elle anime la chronique Les fantasmes de Carmen, tout en montant sur les planches dans la comédie Cougar qui peut!. Pour elle, chaque nouveau projet est accueilli comme un cadeau. «Je me considère vraiment chanceuse», confie-t-elle au magazine 7 jours, rayonnante.

Dans Cougar qui peut!, une pièce signée Steve Bally et mise en scène par Fabien Dupuis, Carmen incarne Brigitte, une femme vive d’esprit qui refuse de se plier aux conventions de l’âge. Loin de s’assagir, son personnage débarque sans avertir chez sa sœur avec un jeune amant sous le bras, déclenchant une série de rebondissements à la fois comiques et surprenants.

Voici ce qu'on peut lire sur le site du Théâtre Rougemont :

DU 1er AOÛT AU 6 SEPTEMBRE 2025

PRÉSENTÉ AU THÉÂTRE DE ROUGEMONT
du 1er août au 6 septembre 2025

Rose, une retraitée bien tranquille s’adonne à sa passion : la peinture. Elle ne s’attend toutefois pas à voir arriver sa sœur avec qui l’entente n’est plus au beau fixe et pour cause: Brigitte se croit toujours et encore vivre dans la quarantaine! Comment Rose va s’en sortir alors que débarque un gigolo, puis son voisin (gay), sans compter que son fils lui prépare, lui aussi, une surprise de taille? Tout ce joyeux méli-mélo aura le mérite de faire éclater quelques vérités mais les sœurs se réconcilieront-elles? Une comédie à rebondissements où les évidences pourraient bien être trompeuses!

Une belle brochette d’acteurs l’accompagne sur scène, dont Marie-Josée Longchamps, Yan Rompré, Paul Dion et Alexandre L’Heureux, ce dernier ayant pris le relais de PL Cloutier pour des raisons de santé.

La pièce sera présentée au Théâtre des Grands Chênes, à Kingsey Falls, puis au Théâtre de Rougemont en août. Un moment particulièrement symbolique pour Carmen, qui se souvient avoir assisté, il y a 20 ans, à une pièce dans ce même théâtre où jouait son ancien professeur, André Montmorency. À l’époque, elle s’était promis qu’un jour, elle y jouerait à son tour. Une promesse tenue.

En parallèle, son aventure à Sucré Salé lui permet d’explorer un autre aspect de sa carrière. Bien qu’elle se considère encore en apprentissage du métier de chroniqueuse, elle affirme y prendre un plaisir grandissant. Entourée d’invités complices, elle partage des moments touchants, drôles ou inusités, toujours teintés de sa personnalité chaleureuse.

Carmen est aussi une maman fière. À l’automne, elle a partagé l’écran avec son fils François dans une publicité pour la ville de Mascouche. Ce dernier, bien qu’employé dans le milieu industriel, s’est découvert un talent pour la comédie musicale et la scène. Une passion qui semble couler dans les veines de la famille, puisque ses trois filles suivent aussi son parcours avec fierté.

Toujours active, toujours curieuse, Carmen Sylvestre prouve qu’il n’y a pas d’âge pour briller. Elle est une inspiration vivante pour toutes les générations, une artiste dont l’élan ne faiblit pas, bien au contraire.