
À 85 ans, il fait partie de la population à risque.
La pandémie de COVID-19 est bien réelle et continue de faucher des vies, spécialement chez les personnes plus âgées. En entrevue au Journal de Montréal, l'humoriste Yvon Deschamps s'est confié au sujet de ses craintes de la pandémie.
« Si je pogne la COVID, je suis mort. C’est merveilleux, on vit dangereusement. C’est comme marcher sur un fil de fer », a-t-il résumé, conscient de faire partie de la population à risque, du haut de ses 85 ans.
Avec son épouse, Judi Richards, il passait auparavant les longs mois d'hiver en Floride, à l'instar de nombreux Québécois. Le couple est revenu prématurément au Québec le printemps dernier pour passer le temps entre ses maisons situées à L’Île-des-Sœurs et Morin-Heights.
Yvon Deschamps a confié craindre réellement le virus. « Ben oui ! Je risque ma vie, moi, là », a répondu l'humoriste au journaliste Raphaël Gendron-Morin alors que l'entrevue se déroulait dans un café, avant le passage de Montréal en zone rouge.
Et si le gouvernement québécois s'est attiré de nombreuses critiques quant à sa gestion de la pandémie, Yvon Deschamps est de son côté plus indulgent. « Parce que c’est tellement compliqué, complexe, nouveau, mystérieux comme virus. [...] La seule chose que je n’ai pas aimée, c’est quand ils ont appelé les gens à faire de la délation. Ça fait appel à ce qu’on a de pire, de méchant en nous », a-t-il nuancé.
Il a également constaté que le nombre de cas dans les CHSLD n'a fait que montrer à la population la situation dans laquelle ces établissements se trouvaient déjà, avant la pandémie. « Rien n’a changé, au contraire. Ça s’est empiré tout le temps. [...] On savait depuis 20 ans que ça n’avait pas de sens, qu’il n’y avait pas de préposés, pas assez d’infirmières, pas de services. Ils coupaient tout le temps. Avec la pandémie, plusieurs préposés ont été obligés de travailler dans deux ou trois endroits différents, pour se faire une paie. Ça ne nous a pas aidés », a-t-il souligné.
Si lui et Judi songeaient à potentiellement retourner en Floride pour passer l'hiver, sa conjointe a cette fois-ci annoncé qu'ils allaient attendre « encore un peu » avant de s'y rendre.
Lisez l'entrevue complète ici.
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