Vanessa Pilon et Alex Nevsky annoncent une triste nouvelle
Des moments difficiles
Vanessa Pilon et Alex Nevsky viennent tout juste d'annoncer une bien triste nouvelle. Dans un message extrêmement touchant sur son compte Facebook, Vanessa s'ouvre avec émotion puisqu'elle a fait une fausse couche alors qu'elle portait son enfant dans son ventre depuis trois mois.
Il est impossible de lire le message que vient de partager Vanessa Pilon sur les médias sociaux sans verser une larme.
On apprend que depuis trois mois, elle portrait son deuxième enfant dans son ventre alors qu'elle et Alex sont les parents de la petite Claire.
Malheureusement, le cœur de l'enfant a cessé de battre et elle partage un message déchirant.
Voici ce que vient de publier Vanessa sur Facebook :
« La grossesse d’une femme sur 4 termine en fausse couche.
Je suis cette femme.
Après trois mois à porter et faire grandir un petit humain, à lui répéter combien il est AIMÉ, déjà, à dessiner les possibles de cette nouvelle histoire, à l’imaginer marcher dans l’herbe, tenant la main de sa grande soeur.
Son petit coeur qui cesse de battre. Parce que c’est comme ça: la vie danse avec la mort.
La mort ne se justifie pas.
Elle s’impose.
L’échographie.
Le silence. Le malaise de la médecin.
Le transfert maladroit dans le bureau d’à côté.
Se faire presser d’avoir un curetage pour en finir le plus vite possible.
Cette façon d’appeler cette mort « un arrêt de grossesse », comme si ça n’impliquait pas d’être vivant, pas d’amour, comme si ce n’était qu’une anecdote médicale. Aucun espace pour la peine. Que des statistiques et des formulaires à remplir. Vous irez pleurer dans votre auto!
À quel point on minimise et déshumanise cette expérience? Pourquoi taisons-nous la profonde douleur émotionnelle?
Pour nous, c’est notre bébé, qui vient de mourir, effaçant nos rêves, et nous propulsant dans « la vie d’avant », sans avertir. La vie d’avant, mais marquée d’une nouvelle blessure qu’on devra apprendre à tisser dans notre histoire familiale.
J’ai donc choisi d’accoucher mon enfant mort chez moi. À mon rythme.
De ne pas esquiver l’inconfort de cette étape. De lui faire face avec grâce.
J’ai choisi d’honorer la courte existence de ce petit être: J’ai recueilli son minuscule corps parmi les caillots. On l’a délicatement placé dans une petite boîte, sur laquelle on a inscrit son nom: Aimé.
On lui a fait une place sur notre terrain, parmi les fleurs, pour lui confirmer: tu as existé, Aimé.
Parce qu’honorer la mort, c’est, surtout, honorer la beauté de la vie.
C’est aussi mesurer l’extraordinaire de ce miracle qu’on ne remarquait même plus: Celui de caresser les cheveux d’un enfant bien vivant qui grandit en santé.
Aimé, merci d’avoir ouvert nos coeurs. Ton court passage parmi nous nous a transformés à jamais. 💛🕊️🌼
Merci à @guillaume.stamand pour les photos »
- Vanessa Pilon