
Un message que tout le monde devrait prendre le temps de lire
Dans un message aux allures de journal intime partagé récemment, celle qui a dirigé Montréal pendant huit ans se confie sur son besoin urgent de repos et sur ce qu'elle appelle sa « désintox ».
On a tous en tête l'image d'une Valérie Plante énergique, celle que les internautes qualifiaient récemment d'« athlète » et de femme « en grande forme » à la vue de ses clichés de plage. Pourtant, l'envers du décor était beaucoup moins rose. Loin des caméras et des conseils municipaux, son corps réclamait grâce.
« La désintox se passe bien. Loin de l’actualité québécoise et canadienne et des enjeux internationaux, mon corps se détend », écrit Valérie Plante, précisant que son système est présentement en « mode économie d’énergie ».
Ce qui frappe le plus dans ses confidences, c'est l'aveu de son isolement volontaire. Si elle semblait toujours souriante en public, sa vie privée était marquée par un épuisement tel qu'elle fuyait les interactions sociales. « La vérité, c’est que lorsque j’étais en civil, souvent je n’avais pas l’énergie d’entrer en contact avec les autres », avoue-t-elle avec une franchise déconcertante.
Elle explique s'être souvent enfermée chez elle durant ses congés, non pas par envie, mais « par nécessité », simplement pour accumuler assez de force pour survivre à la semaine suivante. Une réalité qui tranche solidement avec les commentaires parfois acerbes qu'elle recevait sur les réseaux sociaux, où certains internautes ne manquaient pas de lui lancer des pointes sur le trafic ou les pistes cyclables, même lors de son départ.
Être mairesse de Montréal, ce n'est pas seulement gérer des nids-de-poule et des cônes orange. Valérie Plante révèle que ces huit années ont exigé d'elle « une discipline exemplaire, des sacrifices personnels et une volonté de fer ».

Le passage le plus touchant concerne peut-être la gestion de ses émotions. On apprend qu'elle a dû constamment « s'élever au-dessus des attaques » et mettre son ego de côté pour ne pas perdre le cap. Toute cette pression accumulée l'obligeait à se maîtriser en permanence, ne partageant ses frustrations et sa colère qu'avec une poignée de personnes de confiance, à l'abri des regards.
C'est ce contrôle perpétuel qui l'a menée à limiter ses échanges avec les Montréalais qu'elle croisait par hasard, trop drainée pour simplement dire bonjour.
Mais rassurez-vous, la Valérie Plante spontanée semble être de retour ! Maintenant que le poids de la mairie est levé de ses épaules, elle affirme avoir retrouvé l'envie de connecter avec le monde.
« Signe encourageant, j’ai recommencé à regarder les gens dans les yeux quand je les croise dans la rue », confie-t-elle. Elle déclare que son besoin de spontanéité peut enfin exister à nouveau et lance même un appel direct aux citoyens : « Si vous me rencontrez à l’épicerie, à la piscine, au parc ou dans l’autobus, sachez que vous m’avez manqué ».

C'est un revirement rafraîchissant pour celle qui, il n'y a pas si longtemps, disait devoir renoncer aux voyages pour des raisons écologiques — avant de craquer pour une escapade en Espagne ! Au fond, ces contradictions et ces aveux d'épuisement ne la rendent que plus humaine.
Après avoir été célébrée pour son « énergie féminine » et sa vision écologique par ses partisans, et critiquée par d'autres pour ses choix d'urbanisme, Valérie Plante semble enfin prête à redevenir simplement Valérie.
Alors, ouvrez l'œil à l'épicerie ! L'ex-mairesse a bien hâte de vous jaser, et cette fois, c'est pour de vrai.
Voici le message qu'elle a partagé sur les réseaux sociaux:

«Cher journal,
La désintox se passe bien. Loin de l’actualité québécoise et canadienne et des enjeux internationaux, mon corps se détend. Le mode économie d’énergie fait tranquillement le plein.
Signe encourageant, j’ai recommencé à regarder les gens dans les yeux quand je les croise dans la rue. On dira peut-être: « Ben voyons donc, vous étiez tout le temps souriante madame la mairesse ».
La vérité, c’est que lorsque j’étais en civil, souvent je n’avais pas l’énergie d’entrer en contact avec les autres. Pas que les gens étaient méchants envers moi. Bien au contraire. Mais par moment, ma fatigue était telle que je n’étais pas capable d’envisager entrer en communication avec des inconnus. Même pour recevoir de beaux bonjours, des mots d’encouragement ou des critiques faites avec respect et gentillesse.
Pour être bien honnête, je me suis souvent enfermée chez-moi durant mes temps off, plus par nécessité que par désir. La nécessité de me reposer, de reprendre des forces pour affronter une autre journée, une autre semaine, une autre urgence, un autre enjeux.
J’ai profondément aimé ma job au cours des huit dernières années. Mais elle a exigé de moi une discipline exemplaire, des sacrifices personnels et une volonté de fer. La volonté de m’élever au dessus des attaques, celle de mettre mon égo de côté pour garder le cap sur notre vision.
Tout cela m’a amené à devoir me maîtriser très, très souvent et à partager mes frustrations et ma colère avec des personnes de confiance et en lieux sûr.
Avec le temps, ça épuise…Au point de limiter les échanges avec ceux et celles que l’on rencontre par hasard.
Ce temps là est terminé! Je reprends des forces. Mon besoin de spontanéité peut enfin exister à nouveau. J’ai tellement envie de vous parler et de vous regarder dans les yeux comme avant.
Alors, si vous me rencontrer à l’épicerie, à la piscine, au parc ou dans l’autobus, sachez que vous m’avez manqué.»
Le message de Valérie Plante est donc clair: elle a hâte de vous parler.
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