Une déclaration de Pénélope McQuade soulève une vive controverse

On en a beaucoup parlé cette semaine mais on le rappelle au case où quelqu'un était caché sous une roche: plusieurs vedettes québécoises ont lancé cette semaine "le pacte environnemental", une pétition dans laquelle ils invitent des gens à modifier leur mode de vie pour tenter d'éviter une catastrophe écologique de plus en plus imminente. 

Évidemment, plusieurs citoyens ordinaires ont été insultés par cette initiative, à laquelle ont entres autres prêté leurs noms Guy Laliberté et Guillaume Lemay-Thivierge.

"Plusieurs "célébrités" de ce pacte font leur frics en vantant les mérites de véhicules énergivores", écrit un internaute. "Comme les Dodge Ram pour Bigras, ou les Hyundai VUS pour Thivierge. Laliberté quant à lui, s'est payé un voyage en orbite, nécessitant de brûler 1,600 tonnes de carburant en 8 minutes: l'équivalent d'un tour du monde en avion pour 15,000 citoyens. La plupart de ces "célébrités" ont déjà une empreinte carbone qui dépasse outrageusement celle du citoyen ordinaire. Comme le dit Michel Houellebecq « Les élites méprisent le peuple »."

Mais il n'y a pas que Laliberté, Lemay-Thivierge et Dan Bigras qui se font viser. Une des signatrices, Pénélope McQuade, a été vivement critiquée suite à un passage à la radio dans lequel elle clame avoir racheté le matin-même (deux jours après la signature du pacte et quelques heures avant son entrevue) ses émissions en carbone pour ses voyages en avion.

Ça, ça veut dire qu'elle a payé 60$ en "crédits compensatoires" pour aider à l'atteinte d'objectifs en lien avec la réduction des GES. Mais ces "crédits compensatoires" sont une mauvaise blague, selon plusieurs. On vous laisse écouter son passage à l'émission Le 15-18, ci-dessous.

"Le crédit compensatoire de carbone est un mécanisme qui permet aux acheteurs d’assumer la responsabilité de leur impact climatique. L’acheteur du crédit paie pour qu’un acteur réduise, en son nom, les émissions de gaz à effet de serre (GES) qu’il émet. Cette réduction peut se faire en investissant dans des projets qui visent à combattre le réchauffement climatique, entre autres, à travers les activités de reboisement."

Voilà non seulement un luxe que pas tout le monde peut se payer, mais dont l'efficacité a souvent été remise en doute.

"Est-ce que ce 60.00$ rachète vraiment une pollution outrancière des vols en avion ou elle achète une bonne conscience... ? Question sincère...", écrit un internaute... poser la question, c'est y répondre.

Décidément, ce pacte n'a pas fini de faire jaser!