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Une chicane éclate entre François Lambert et une entreprise avec laquelle il a fait un “deal”
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Une chicane éclate entre François Lambert et une entreprise avec laquelle il a fait un “deal”

Le dragon François Lambert accuse deux entrepreneurs d'être malhonnêtes

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Une autre semaine qui passe et encore une fois, l'homme d'affaires François Lambert s'est trouvé une place dans l'actualité québécoise.

Cette fois, ce ne sont pas ses opinions controversés qui sont en cause, mais bien un "deal" qu'il avait conclu avec des entrepreneurs dans le cadre de l'émission Dans l'oeil du dragon, en mai dernier.

En effet, le journal L'Echo de Maskinongé rapportait cette semaine que l'entreprise Distillerie Mariana de Louisville avait rompu les liens avec François Lambert et Christiane Germain, qui avaient conclu une entente pour obtenir 10% de l’entreprise pour 250 000$ avec un pourcentage des ventes sur une période de cinq ans, à partir de la troisième année.

«Nous avons finalement décliné le partenariat avec eux. Nous considérons qu’ils étaient trop gourmands avec nous. (...) Les dragons injectaient de l’argent et en contrepartie ils voulaient des redevances annuelles pour repayer leur investissement. Ce n’était pas vraiment ce qu’on voulait. Notre entreprise vient de naître. Eux avaient vraiment des visées de récolter rapidement des sous de ce projet alors que ça ne cadre pas vraiment dans notre philosophie». -Jonathan Couturier, copropriétaire de la Distillerie Mariana

François Lambert a toutefois complètement nié la version des faits de Jonathan Couturier dans deux statuts publiés sur Facebook.

Voici le premier:

"2 côtés à une médaille!

L’an passé j’étais dragon invité et j’ai fait une offre conjointe avec Christiane Germain pour la distillerie Mariana

Ce matin, je tombe sur cet article complètement faux qui fait passer les dragons pour des requins gourmands.

Voici la réalité :

Après la diffusion, nous avons couru après les actionnaires afin d’avoir les papiers essentiels à la vérification diligente. Lors de la vérification, il y a avait un problème avec la structure des actions. Ce que nous avons demandé de revoir.

Suite à cette demande, ce fut un silence radio! Aucune réponse. Puis 1 mois plus tard, on rencontre les actionnaires principaux avec les 2 actionnaires minoritaires. Après cette rencontre, tout le monde est bien heureux et tous s’attendre (moi le premier) à faire le chèque dans les jours qui suivent.

Puis? Silence radio une autre fois. Aucun retour sur mes textos, appels, courriels... rien!

Mais j’aimais bien les gars alors un vendredi, je cache mon numéro de cellulaire afin de contacter Jonathan, car naïf comme je suis, je veux toujours investir même si on m’ignore (ah l’amour des fois, plus on se faire dire non, plus on s’obstine)

Jonathan me dit qu’il était pour me revenir le lundi. Cette conversation a eu lieu au mois d’août et j’attends toujours le retour d’appel.

JAMAIS nous n’avons parlé de nous impliquer activement dans la société et JAMAIS on n’a parlé d’exportation. On a parlé d’utiliser nos contacts respectifs afin de propulser la compagnie et ça c’est normal pour tous investisseurs.

Les gars, vous avez été malhonnêtes.

Voilà la SEULE vérité!"

Voici le deuxième:

"Mais que boivent-ils?

Je reviens sur la sortie des gars de Mariana dans les journaux hier pas pour en rajouter, mais pour que vous compreniez bien comment se passe une négociation pour qu’un investisseur puisse investir.

La première étape d’une négociation d’affaires est de signer une convention de non-divulgation (NDA). Dans ce contrat chacun s’engage à ne pas dévoiler ou utiliser les chiffres et les informations reçues de part et d’autre et de les communiquer sans l’accord de l’autre partie.

Cela fait bientôt 7 ans que je rencontre des entreprises et que je fais des rencontres qui se soldent le plus souvent par un « non-deal »

Et c’est normal. Les gens se demandent pourquoi il y a si peu d’ententes concluantes suite au passage de dans l’œil du dragon. En fait, le pourcentage de deal qui est fait après cette émission est plus élevé que la moyenne.

Investir dans une entreprise, c’est l’équivalent de se marier, mais avec un contrat béton et sans se connaitre vraiment. Un peu comme les mariages du début du siècle.

Souvent on se rend compte que la chimie ne s’installera pas et on décide de mettre fin aux négociations. Car comme dans un mariage, une fois le contrat signé... on couche ensemble.

Alors ça se peut qu’après quelques rencontres on ne veuille pas coucher avec l’autre.

Pourquoi une partie se voit donc insulter? Pour ma part, c’est mon métier alors quand une entente ne se conclut pas, je vais vers la prochaine sans amertumes et le dossier est clos.

De toute ma carrière, 2 dossiers non conclus se sont ramassés dans les journaux. 2 dossiers que se sont arrêtés à l’étape du flirt.

Et ces 2 dossiers, ce sont 2 producteurs de Vodka.

Malgré un NDA, ces gens ont senti le besoin de faire couler de l’information sur des discussions privées.

Ce qui est privé doit rester privé à moins que les 2 parties soient d’accord pour en jaser.

Mais que diable buvez-vous?

Sur ce.... Shooooooteeeeerrr"


Source: L'Écho de Maskinongé/Facebook