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Un nouveau texte bouleversant d'Anick Lemay : le dernier jus et la grande réussite.

Elle s'était fixée un but et elle l'a atteint

Monde de Stars

La comédienne Anick Lemay a complètement bouleversé le coeur du public québécois depuis quelques mois, elle qui raconte sans détour toutes les épreuves à travers lesquelles elle passe depuis qu'elle a été diagnostiquée du cancer. Jeudi, elle a publié un tout nouveau texte, disponible sur le site d'Urbania, et on doit dire qu'on avait franchement hâte d'avoir de ses nouvelles sachant que son traitement tire à sa fin.

Dans ce texte, elle raconte son cheminement vers ce dernier traitement, tant attendu. Elle raconte que les répercussions de l'avant-dernier traitement avaient été particulièrement éprouvantes; elle les redoutait donc, pour «le dernier jus», comme elle l'appelle. 

«Je suis nerveuse. Comme un soir de première au théâtre. Je me suis mise belle… Des nouveaux cheveux blonds, une robe, un peu de rouge aux joues. Ma fille me tient par la main, ma perruque rose sur la tête. Wonder fée suit dans le dernier droit de cette série, mon afro sur ses beaux cheveux repoussés. Trois folles aux couleurs de crème glacée napolitaine qui débarquent en oncologie à 8 h du matin, ça fait sourire. C’était le but.

Ma Jacinthe sauve ma veine et c’est parti. Je serre les dents pour une dernière fois.»

(...)

«Je commence à être fatiguée. L’avant-dernier jus a été plus difficile que tous les autres. Je redoute donc les effets de cette ultime mise sous tension. Je redoute aussi le « vide » post-chimio. Je veux en finir, comprends-moi bien. Je le veux plus que tout au monde, mais… Ça fait six mois que je suis embarquée dans mon train. Six mois que j’avance les yeux ouverts, la face dans la gravelle, le chest collé sur l’asphalte. Cette vision/impression d’être une figure de proue au front de bœuf sur le devant d’un TGV. Ça roule vite un TGV. Pis comme c’est pas toi qui chauffes, tu comprends assez vite que tu vas absorber les virages serrés, les côtes abruptes et les bibittes en pleine gueule sans pouvoir faire grand-chose.

Quand on va arriver en gare, la force d’inertie ne me tiendra plus debout. Je vais tomber. Je le sais. Et pour être honnête, je te dirais que je suis un peu tannée de tomber. Et pour être sincère, je sais qu’à force d’accumulation, ce dernier traitement va me faire encore plus mal que tous les autres.

Pis c’est pas mal ça qui m’arrive…»

Sauf qu'après la douleur, la forte femme qu'elle est, se relève. Elle s'était fixée un but: Celui de nager dans son lac, le week-end de la fête du travail. 

Eh bien, elle y est arrivée. 

Pour lire l'intégralité de ce texte magnifique, rendez-vous sur le site d'Urbania

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