Triste nouvelle concernant Catherine Fournier

C'est une nouvelle choquante que nous apprend TVA Nouvelles ce matin. En effet, la chaîne de télévision révèle que  Catherine Fournier, la mairesse de Longueuil, a été agressée sexuellement au mois d'octobre 2017 par l'ancien député de Rimouski, Harold Lebel.

TVA Nouvelles explique que l'ordonnance de la Cour qui jusqu'à présent protégeait l'identité de Catherine Fournier a finalement été levée ce mardi matin. Une décision qui a été prise en raison de la demande de l'actuelle mairesse de Longueuil, précise la chaîne de télévision.

Une demande qui a été faite notamment en raison de la diffusion d'un documentaire qui a suivi la politicienne tout le long du processus judiciaire qu'elle a vécu. 

Nommé Témoin C.F., ce documentaire va être disponible à partir de demain sur la plateforme de streaming Vrai. 

Catherine Fournier a fait une longue publication sur son compte Instagram ce matin.

« Vous risquez de m'entendre pas mal dans les prochains jours. J'ai tellement de choses à dire que je ne sais pas trop par où commencer », écrit-elle d'entrée de jeu.

« Après que mon identité ait été dévoilée contre ma volonté lors de l'arrestation de mon agresseur en décembre 2020, il est finalement temps pour moi de m'exprimer publiquement sur ce par quoi je suis passée », explique-t-elle.

« Il est avant tout essentiel pour moi d'insister sur la qualité de l'accompagnement que j'ai reçu tout au long de celui-ci par les intervenans.es du système, des êtres humains extraordinaires », ajoute la mairesse de Longueuil.

« Si je formulerai évidemment certaines critiques constructives dans les jours à venir, je tiens d'abord à mettre au clair que je ne regrette en rien mon parcours, bien au contraire. Je suis fière d'être passée par là et j'en suis sortie la tête haute, bien au-delà du verdict », peut-on lire également.

« Si je choisis de prendre la parole à partir de maintenant, c'est pour partager mon expérience, faire bénéficier à d'autres personnes de ce que j'ai appris en contribuant à démystifier cet inconnu que représente le parcours d'une personne victime d'agression sexuelle à travers le système judiciaire, en espérant que du positif puisse finalement émerger de ces tristes événements. Faire oeuvre utile », affirme-t-elle.

« Je terminerai pour l'instant en disant ceci: tous les parcours sont valides. Chaque personne victime est la seule maître de ses choix et de ses décisions en regard de ce qu'elle a vécu », écrit-elle.

« Vous êtres courageuses, toutes autant que vous êtes, tout autant que nous sommes, et je pense à vous », conclut Catherine Fournier.