Stéphanie Boulay fait de troublantes révélations

Dans un texte partagé sur son blogue personnel, Stéphanie Boulay dénonce ces hommes, membres du «boysclub», à la fois moralistes et sans morale. Un homme en particulier, oeuvrant dans l'industrie musicale québécoise.

«Membres du boysclub, vous m’avez menti. Quand je l’ai appris, vous m’avez menti à nouveau. Vous m’avez responsabilisée pour vos mensonges. Vous m’avez manipulée. Vous m’avez pénétrée sans condom sans mon consentement, vous avez dit que c’était aussi de ma faute. Vous ne m’avez pas crue quand je vous ai confié que je pensais avoir été agressée. Vous m’avez pénétrée sans condom en me disant que j’étais la seule, finalement, il y en avait des dizaines d’autres», écrit-elle dans l'un des premiers paragraphes. Ceci vous donne le ton du reste du texte. 

Sur les réseaux sociaux, le texte a fait naître une vague de réactions. Alors que des femmes se joignent à sa cause, d'autres internautes nagent dans la confusion. 

Dans ce passage, toutefois, certains ont reconnu un rappeur québécois: 

«Vous avez dénigré le corps de mère de votre femme en faisant l’amour avec moi, vous êtes retournés faire votre vie avec elle. Vous avez négligé vos enfants. Vous avez utilisé les agressions sexuelles de vos soeurs et de vos femmes pour vous faire du capital de sympathie à vous-mêmes. Vous avez insisté pour que je prenne des hormones qui me rendaient malade parce que vous n’aimiez pas les condoms.» 

«Je rêve d’un monde où un geste malsain serait un geste malsain pour tout le monde. Où les membres du boysclub se confronteraient entre eux. Se pousseraient à grandir au lieu de s’attendre à ce que les femmes changent leurs réflexes et leurs attentes afin de se plier à LEUR façon de vivre. Je rêve d’un monde où on ne dirait pas à une fille " tu choisis mal tes amoureux, il faudrait que tu consultes " au lieu de condamner l’imbécile qui l’a menée en bateau, qui l’a traitée comme une moins que rien. Où on ferait des efforts des deux côtés, où on prendrait des mesures concrètes pour aller mieux à l’intérieur, pour agir sainement, au lieu de toujours balayer de la main avec un sourire en coin parce que « ce n’est pas grave, c’est comme ça pour les hommes, ce n’est pas de leur faute», conclut-elle.

Pour lire son bouleversant témoignage, cliquez ici.

[pub]