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SQDC : une chroniqueuse bien connue a acheté du pot et les conclusions sont inquiétantes
Radio-Canada

SQDC : une chroniqueuse bien connue a acheté du pot et les conclusions sont inquiétantes

Quel désastre...

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La chroniqueuse Lise Ravary fait partie du paysage médiatique québécois depuis plusieurs années et disons que ce n'est pas le genre de dame que l'on imagine facilement faire la file pour acheter du cannabis à la SQDC...

Ne reculant devant rien pour comprendre le phénomène, elle s'est tout de même donnée la mission d'aller tester le service dans les boutiques et le compte-rendu de son expérience - que l'on retrouve ce matin dans le Journal de Montréal - a de quoi jeter un énorme doute sur la capacité du gouvernement à monopoliser le marché.

D'abord, précisons que Lise Ravary ne fume pas de cannabis elle-même.

"L’occasion s’est présentée quand un ami – oui, un ami – m’a demandé de lui acheter quelques grammes de pot gouvernemental lors d’une visite à Montréal", explique d'abord la chroniqueuse. "Il pleuvait. Environ 70 personnes attendaient dehors, des hommes âgés de 20 à 30 ans, plusieurs d’origine maghrébine. Que faisaient-ils tous là, en plein après-midi, sur semaine ? Pourquoi ne sont-ils pas occupés à bâtir leur vie ? Est-ce là le miroir de l’échec des garçons au Québec ? J’ai aussi vu deux jeunes filles et une dame âgée, avec une marchette, en quête de soulagement. On voyait qu’elle était pauvre. Or, c’est cher à la SQDC. Deux petits contenants de fleurs séchées et un vaporisateur m’ont coûté 157,60 $."

Son expérience en tant que cliente a été tout simplement catastrophique...

"J’ai attendu 35 minutes sous la pluie froide avant que l’agent de sécurité ne nous fasse entrer par petits groupes dans « l’antichambre » du magasin. Misère, tout est laid à arrêter le sang. C’est voulu. Un écran passe et repasse des avertissements santé et modération. Des dépliants sur les comptoirs vantent la modération. (...) La marijuana est réputée pour les fous rires qu’elle déclenche, mais un Martien qui débarquerait dans une boutique de la SQDC se croirait au quartier général du MICAP, le mouvement international consacré à l’abolition du plaisir."
-Lise Ravary, Journal de Montréal

La chroniqueuse souligne d'ailleurs dans son article que personne n'a été carté lors de sa visite... Elle souligne toutefois que les vendeurs étaient sympathiques et professionnels, mais elle déplore la façon dont le gouvernement a géré le dossier.

"Tout pour nous faire sentir honteux d’avoir mis de l’argent dans les coffres de l’État. Rappelons que les pushers privés livrent à la maison, ne font pas de discours sur votre santé, coûtent moins cher et ne manquent jamais d’inventaire. Ça ne sent pas le pot à la SQDC, ça pue la morale", conclut la chroniqueuse.

Rien pour rassurer ceux qui s'inquiétaient de la légalisation du pot... autant les consommateurs que ceux qui s'y opposent! Quel désastre...

Source: Journal de Montréal