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Sophie Durocher pousse un puissant coup de gueule contre les artistes « sans colonne » à l'ADISQ
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Sophie Durocher pousse un puissant coup de gueule contre les artistes « sans colonne » à l'ADISQ

Elle n'est pas contente du fait qu'ils n'ont pas défendu la place du français

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Sophie Durocher était visiblement bien déçue de ne vois aucun artiste défendre la place du français, lors du gala de l'ADISQ diffusé dimanche. 

Dans une chronique publiée mercredi dans le Journal de Montréal intitulée Des artistes sans colonne, elle déplore que personne n'ait abordé le fait que le PDG d'Air Canada ne parle pas français. 

« Vous souvenez-vous de cette époque, pas si lointaine, où les artistes québécois étaient les plus grands défenseurs du français ? C’étaient eux qui protégeaient notre culture, toujours prêts à nous défendre bec et ongles contre ceux qui nous crachaient au visage. Cette époque est révolue : dimanche soir, au gala de l’ADISQ, personne n’a dit un seul mot sur l'unilinguisme du PDG d'Air Canada. Silence radio », écrit-elle. 

« Coudonc ! Les artistes québécois de 2021 ont-ils oublié de se faire pousser une colonne vertébrale ? », demande-t-elle ensuite pour s'indigner. 

Elle souligne que, selon elle, jadis, un tel événement dans l'actualité aurait assurément fait réagir à l'unanimité la classe artistique, qui aurait revendiqué la place du français. 

« Il faut le faire : même le Parti libéral a mieux défendu le français que les artistes du milieu musical ! », illustre-t-elle. 

Sophie Durocher ajoute que les artistes devraient se sentir concernés par la cause, d'autant plus qu'ils chantent dans la langue de Molière dans une province francophone. 

Elle croit que, si Paul Piché, Daniel Boucher ou Luc Plamondon était monté sur scène, ces artistes se seraient exprimés sur la place du français. 

En terminant, Sophie Durocher décoche une flèche à Louis-José Houde, qui a animé le gala. « Dimanche, l’animateur [était] trop occupé à reconnaître son privilège d’"homme blanc de 40 ans hétérosexuel d’origine canadienne".  D’origine canadienne... ça dit tout », conclut-elle. 

Lisez sa chronique complète ici.