Sophie Durocher est émue aux larmes par les propos de Véronique Cloutier

Dans sa chronique du mercredi matin, Sophie Durocher revient sur l’émission de Véronique Cloutier, « Loto-Méno ». La chroniqueuse explique avoir pleuré pendant plusieurs épisodes face à la sincérité de Véro et de ses propos. 

« Véro m’a fait pleurer ! » c’est ce que titre Sophie Durocher ce matin dans le Journal de Montréal. L’animatrice explique s’être enfin retrouvée dans une émission et enfin se sentir comprise par tout ce que décrivaient les intervenants de la série-documentaire. 

Voici un extrait de sa chronique où elle explique comment elle s’est sentie alors qu’elle écoutait l’émission : 

« Pour tout vous dire, j’ai passé trois heures à pleurer en regardant Loto-Méno. Je me reconnaissais dans presque tous les symptômes que Véro ou ses invitées décrivaient. L’impatience, la tristesse, l’impression de ne pas se reconnaître, de ne pas savoir qui est cette femme qu’on est en train de devenir, tout ça me rejoignait. Et vous ne pouvez pas savoir à quel point ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas toute seule. »

J’avoue que j’ai été assez ébranlée quand elle confie qu’elle est passée à trois reprises au bord du divorce avec Louis Morissette. D’ailleurs, une sexologue-psychologue interviewée dans le docu raconte que la moitié des couples qu’elle voit en consultation qui songent à se séparer éprouvent en fait des problèmes liés à la ménopause de Madame.  

Mais entendre Véro et Louis parler ouvertement des difficultés qu’ils ont éprouvées à cause de la ménopause, ça peut faire œuvre utile. Et quand Hélène Bourgeois-Leclerc parle de la violence qu’elle a sentie en elle et qui la dépassait, ça aussi ça m’a bouleversée. »

La transparence et la sincérité de Véronique Cloutier est donc venue toucher au plus profond Sophie Durocher. Cette dernière vient ainsi soulever un problème plus grand qui est le tabou qui entoure la ménopause dans notre société. En effet, pour la chroniqueuse, ce n’est pas un sujet assez discuté alors que 1 personne sur 2 sur la planète en souffre. 

« C’est quand même fou que la ménopause touche 50 % de l’humanité et qu’on en parle si peu. Que les médecins soient si peu informés. Que les difficultés que vivent les femmes soient si taboues » écrit Sophie Durocher dans sa chronique. 

Sophie Durocher termine son texte avec un message important : vous n’êtes pas seule. Si la ménopause n’est pas discutée dans l’espace public, ce n’est pas pour autant que ses symptômes bouleversants ne sont pas présents chez la majorité des femmes.

Vous pouvez lire la chronique de Sophie Durocher en intégralité sur le site du Journal de Montréal.