Soeur Angèle revient sur la COVID-19 qu'elle a affrontée seule chez elle
À 83 ans, elle a vaincu la maladie l'hiver dernier.
Monde de Stars
Alors qu'on apprenait en février dernier que Soeur Angèle avait réussi à vaincre la COVID-19, elle est récemment revenue sur cet épisode, où elle a affronté la maladie, seule chez elle, rapporte le magazine 7 Jours.
« Le médecin m’a appelée pour savoir si je faisais de la fièvre. J’étais seule dans ma maison. J’avais mal à la tête, je me sentais étourdie et rien ne goûtait bon. Je lui ai demandé ce qu’on donnait aux religieuses pour qu’elles aillent mieux, et il m’a répondu qu’on leur administrait des Tylenol. Je lui ai dit que j’étais capable d’en prendre seule, ici. Je me suis organisée. J’ai pris mes Tylenol, je me suis fait un bon bouillon de poulet et je m’en suis sortie seule. Je ne l’ai dit à personne », se souvient Soeur Angèle.
Femme de foi, elle estime qu'elle s'en est sortie tout simplement parce que son heure n'était pas venue. « Je pense que mon mari ne veut pas que ça se termine tout de suite... Je ne voyais pas le danger. Je faisais ce qu’on m’avait demandé de faire et je savais que j’allais m’en sortir. Ce n’était pas l’heure... Je me suis dit que si je mourais, de toute façon, je n’allais mourir qu’une fois. Je suis drôlement faite. Je vis d’espérance. J’ai appelé des gens qui n’étaient pas bien, je prenais des nouvelles des sœurs qui étaient malades. Je ne disais pas que je l’étais aussi: j’encourageais les gens en leur disant qu’ils allaient s’en sortir, un jour à la fois », ajoute Soeur Angèle.
« Quand tout a été fini, je me suis dit que j’étais aussi passée au travers d’un cancer du côlon... J’ai une force intérieure. C’est peut-être la foi. La foi est pour moi quelque chose de tellement profond... Quand tu donnes aux autres, tu t’oublies toi-même. Entre-temps, j’ai reçu mon vaccin et j’encourage les gens à le prendre pour se protéger », poursuit-elle.
Et même si elle vit seule, elle estime ne pas souffrir de solitude : « Je parle à mon mari, je parle aux gens. Je n’ai jamais autant prié pour les gens. J’écoute la messe tous les jours. Je dis mon chapelet, je fais mes lectures. J’ai des anges gardiens. Ils savent que je n’ai pas d’auto et, comme il faut que je me nourrisse, ils me laissent des choses sur ma galerie. J’ai été gâtée. Alors je fais des biscuits pour les offrir. Je suis occupée comme ça ne se peut pas, à faire des biscuits! Je fais des boîtes complètes et quand les gens m’apportent quelque chose, je leur en offre une. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer... »
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