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Rosalie Vaillantcourt affirme qu’elle avait une relation de taquinerie extrême avec Julien Lacroix

« Il était foufou dans les partys, mais tu sais, moi aussi, je suis fofolle… »

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Après avoir témoigné dans le Devoir en juillet 2020 contre Julien Lacroix dans une enquête où neuf femmes accusaient l'humoriste d'inconduite sexuelle, Rosalie Vaillancourt donne une version différente de ce qui avait alors été publié. Une enquête de La Presse publiée mercredi matin fait état de plusieurs dénonciatrices qui tempèrent leurs propos d'alors, voire regrettent d'avoir témoigné. 

« Avec le recul, je réalise qu’il a eu des comportements dégradants et qu’il le faisait souvent sous le couvert de l’humour. C’est déjà arrivé qu’il lève ma robe devant des gens et qu’il m’embrasse de force. J’ai l’impression d’avoir encouragé son comportement, parce qu’à l’époque, même si j’étais mal à l’aise, je ne le lui ai pas dit », avait-elle alors raconté au Devoir en 2020. 

Toutefois, dans l'enquête menée par Isabelle Hachey de La Presse et Marie-Ève Tremblay du 98,5 FM, l'humoriste offre une autre version où elle tempère ses propos. 

« Je n’ai jamais eu l’impression d’être une victime de Julien, parce qu’on était copains, on niaisait tout le temps… », dit-elle en affirmant qu'elle a été claire depuis le début en ne se considérant pas comme une victime de Julien Lacroix. 

En 2020, elle avait demandé à sa gérante, Annie Parizeau, de corroborer son témoignage. « Rosalie me disait : “Parle aux journalistes. Les journalistes veulent que tu confirmes. T’étais là, ce soir-là, Annie ; tu l’as vu, Julien, lever ma jupe…” Ouais, mais je t’ai aussi vu pogner le pénis à Julien, ce soir-là… », se souvient Mme Parizeau, en entrevue à La Presse.

Selon Mme Parizeau, il s'agissait d'un jeu de qui va aller le plus loin entre les deux humoristes. « Je n'ai pas vu une femme traumatisée du tout, témoigne-t-elle. Peut-être qu’elle l’a été, mais elle ne m’en a pas parlé tout de suite. Elle m’en a reparlé quelques mois après, avec l’article. On dirait qu’elle cherchait des bibittes. Elle cherchait quelque chose… »

« Oui, on avait cette relation-là, moi pis Julien », concède Rosalie Vaillancourt. Elle affirme toutefois qu'elle n'a pas touché les parties génitales de son collègue, mais qu'elle y donnait plutôt « des coups ».

Rosalie Vaillancourt affirme également avoir été claire avec Le Devoir en déclarant à la journaliste : « Moi, je peux bien témoigner, mais ce que je vais dire, c’est que j’ai vu qu’il était foufou dans les partys, mais tu sais, moi aussi, je suis fofolle… »

L'humoriste ajoute qu'elle n'aurait jamais dénoncé Julien Lacroix si l'ex de ce dernier, Geneviève Morin, ne s'était pas confiée à elle au sujet de son agression sexuelle alléguée. 

Elle aurait alors refusé les projets en compagnie de Julien Lacroix et en aurait même parlé à sa gérante. « Elle disait : “Tu vas voir, on va le coincer, Julien, c’est sûr que c’est un violeur pis un jour, il va tomber, la vérité va sortir” », se souvient Annie Parizeau.

 La gérante d'artiste ajoute qu'il existait également une rivalité entre Rosalie Vaillancourt et Julien Lacroix, du point de vue professionnel. « Je trouve que dans leur humour, ils sont très semblables. Clairement, ça la frustrait beaucoup, beaucoup, si lui avait des contrats, et pas elle », dit-elle, sans aller jusqu'à dire que Rosalie Vaillancourt a dénoncé son confrère par jalousie. 

L'humoriste ajoute regretter un peu d'avoir exposé sa situation au Devoir. « Est-ce que je regrette d’avoir parlé ? Je regrette d’en reparler, deux ans plus tard. Est-ce que cela a été utile à ma carrière ? Cela a eu l’effet contraire. Je le savais… », dit-elle à La Presse.

Toutefois, elle ne pensait pas qu'elle serait aussi longtemps associée à ce scandale. « Je ne me sens pas bien avec cette affaire-là. Ça ne me tente plus d’en parler. Parce que, dans ma tête, mon rôle était minime. Si j’avais su, je n’en aurais jamais parlé… »

Lisez l'excellente enquête publiée dans La Presse en cliquant sur le lien ci-dessous :

Source: La Presse