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Précision importante concernant Éric Salvail

Précision importante

Monde de Stars

On a appris cette semaine que le Service de police de la Ville de Montréal avait complété ses enquêtes concernant les plaintes déposées contre Éric Salvail et Gilbert Rozon. Les deux dossiers ont été ultra médiatisés et les deux bonzes du show business québécois ont été emportés l'un comme l'autre par le véritable tsunami qu'a représenté le mouvement #MoiAussi.

Comme le SPVM a terminé son travail, c'est maintenant au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) d'analyser les dossiers et décider si la preuve est assez solide pour déposer des accusations.

Sur le plateau de Denis Lévesque, à LCN, deux invités étaient présents pour commenter la situation: maître Jean-Pierre Rancourt, criminaliste, et Jean-François Brochu, ancien enquêteur à la Sûreté du Québec.

«Ce qu'on a fait d'abord au cours des dernières semaines, on a rencontré chacune des victimes pour prendre leur déposition, a expliqué Jean-François Brochu. Ensuite, à partir de ces dépositions on a tenté d'aller chercher des éléments de corroboration. Une fois que tout ça est fait, moi ce que je sais c'est que les dossiers ont été soumis à une procureure de la Couronne il y a quelques semaines et que cette procureure doit étudier chacun des cas, rencontrer chacune des victimes et voir si elles sont prêtes à aller au bout du processus. Et de ce que je constate depuis plusieurs semaines, je ne serais pas surpris qu'il n'y ait pas tant d'accusations que ça.»

Pour ce qui est de Gilbert Rozon, les deux invités s'entendent pour dire qu'il risque de ne pas y avoir tant d'accusations que ça et peut-être même aucune. Le fait que les victimes se soient parlé entre elles avant de déposer leur plainte pourrait jouer contre elles, tout comme le fait qu'elles aient fait de nombreuses sorties dans les médias.  «Des accusations d'agression sexuelle ce sont des accusations très graves et le procureur de la Couronne doit être convaincu hors de tout doute qu'il peut convaincre un jury. Je ne serais pas surpris qu'il n'y ait pas d'accusation de portées dans ce dossier-là.»

Mais pour ce qui concerne Éric Salvail, les deux invités s'attendent à ce que des accusations soient déposées. 

«Dans le cas de monsieur Salvail, je pense qu'au cours des prochains jours ou des prochaines semaines on sera fixé.» Le fait que les gestes allégués auraient été commis plus récemment risque de faciliter la preuve, contrairement au dossier Rozon. Et comme les plaintes ont été moins nombreuses, il n'y a pas de possibilité de contamination de la preuve. «Il peut y avoir des accusations mais dans ce cas-là, comme bien des gens ont décidé de parler sous le couvert de l'anonymat, peut-être qu'ils vont décider de ne pas aller plus loin. Mais on parle ici d'accusations de grossière indécence plus que d'agression sexuelle, ce qui est une preuve moins difficile à faire.»

Dans un cas comme dans l'autre, les victimes alléguées et bien des gens du public seraient à la fois déçus et même dégoûtés si après tout ça il n'y avait aucune accusation de portées.

«On n'est pas dans le secret des Dieux, mais le feeling que j'ai - et écoutez j'en ai fait pendant quelques années - ce que j'entends ce n'est pas très encourageant. Il faudrait donc que le DPCP dans les plus brefs délais s'assoit avec les victimes pour leur expliquer et ensuite mettre un terme à ces rumeurs-là et expliquer sa décision.»

Dans tous les cas, on va suivre tout ça de très près au cours des prochains jours. 

Voici l'extrait en question:


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