P-A Méthot fait de touchantes révélations sur sa bipolarité

Alors qu'il était de passer à l'émission La Tour, animée par Patrick Huard, P-A Méthot a abordé en compagnie des autres invités Anne-Marie-Cadieux et Vincent Léonard le sujet encore tabou de la maladie mentale. 

S'il a souvent été transparent par le passé au sujet de sa bipolarité, l'humoriste a fait de nouvelles révélations sur sa maladie. 

Au sujet de l'hérédité du trouble bipolaire, Patrick Huard lui a demandé s'il avait peur que ses enfants en soient aussi atteints. « Il faut que ma blonde me stoppe. Quand ma fille est venue au monde, j'ai tout de suite demandé à la médecin c'était quoi le pourcentage de chances que ma fille ait la même affaire que moi. Parce qu'elle savait que j'étais bipolaire... Elle a dit 50/50. Je voulais le savoir là, tout de suite... Ça me tracasse encore » a-t-il confié en toute franchise. 

La comédienne Anne-Marie Cadieux lui a également demandé comment il avait appris qu'il était atteint de bipolarité étant donné que ses parents n'avaient pas de symptômes et n'avaient pas reçu de diagnostic. « Ça faisait six jours que j'étais chez nous. Je n'avais pas mangé, je n'avais pas bu, je n'avais pas pris de douche... Je voulais mourir doucement. Je me laissais mourir » a-t-il poursuivi avec une honnêteté désarmante. 

Il a ajouté être ensuite allé à l'hôpital, où il a été interné car il craignait de se faire du mal. 

En décembre dernier, il avait également confié au magazine 7 Jours avoir perdu 92 lb avec des changements dans ses habitudes de vie. 

« Je suis maintenant à 8 lb d’avoir perdu 100 lb! Ça continue et c’est devenu un style de vie. Je mange sur une période de huit heures, et c’est tout. Je ne fais pas beaucoup d’efforts, mais je perds du poids peu à peu. J’ai eu récemment de super bonnes nouvelles: mon cœur a rapetissé et a triplé de force. Je viens de me donner un autre 15 ans. La vie est vraiment bonne », a-t-il expliqué.  

Il était également revenu sur sa bipolarité. « Je suis bipolaire, donc je me connais: il faut que je prévoie. C’est une situation anxiogène, il faut donc que je me parle et que je me prépare pour ce genre d’affaires là. Quand la pandémie a débuté, j’étais en plein milieu de ma tournée du spectacle Faire le beau. J’avais 155 000 billets vendus et j’avais fait un an de tournée. J’étais parti pour la gloire. On avait le vent dans les voiles, mais tout s’est arrêté. Ç’aurait pu être dangereux pour mon moral, mais je me suis mis en mode vacances. Ça faisait 18 ans que je n’avais pas arrêté et que je n’avais pas pris plus d’une semaine de vacances à la fois. Je me suis dit que c’était l’occasion de faire de la musique et de passer du temps avec ma famille. J’ai travaillé et j’avais de l’argent de côté. J’étais capable de passer à travers ça, alors je me suis vraiment mis en mode vacances. Tellement que je n’ai pas fait grand-chose! », a-t-il fait savoir.