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Nouveau développement majeur concernant les problèmes financiers de Caroline Néron
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On en sait maintenant plus concernant le futur des entreprises de bijoux de Caroline Néron, qui se sont placées sous la protection de la loi sur la faillite et l'insolvabilité en janvier dernier. La Presse rapporte, vendredi matin, que les créanciers voteront le 23 mai dernier pour décider s'ils acceptent ou non une proposition de remboursement « qui prévoit le versement d'environ 0,16 $ par dollar de créance. »

Ce vote pourrait avoir une incidence majeure sur la décision de poursuivre ou non les activités de l'entreprise. La Presse a obtenu une copie de la proposition et selon les informations récoltée, la proposition prévoit un remboursement de l'ordre de 500 000 $ qui serait versée sur une période de trois ans, le 31 décembre de chaque année. Les créances non garanties de l'entreprise s'élèvent à environ 3,2 millions de dollars.

Caroline Néron fait elle même partie des créanciers de son entreprise, pour un montant d'un peu plus de 500 000 $. Elle ne touchera pas un seul sou, en vertu de la proposition faite aux créanciers. Son ancien conjoint, Réal Bouclin, devra lui aussi faire une croix sur les 750 000 $ que l'entreprise lui doit.

C'est essentiellement le vote de Revenu Québec qui pèsera le plus lourd dans la balance, alors que l'entreprise de Caroline Néron doit plus de 2 millions de dollars à l'organisation. Le syndic dans le dossier, Ronald Gagnon de BDO Canada, explique à La Presse qu'il a bon espoir que Revenu Québec ne voudra pas faire fermer une entreprise qui fait vivre 80 personnes.

Rappelons que suite à l'importante restructuration qui a eu lieu en janvier dernier, l'entreprise a considérablement rapetissé, passant notamment de 14 boutiques à cinq et de 152 employés à 80.

Voici ce qu'elle avait affirmé sur les ondes de TVA Nouvelles, le 10 janvier dernier, pour annoncer ses difficultés financières:

«Ça ne paraissait pas sur mes réseaux sociaux, et je suis quand même l'image de ma marque. C'est un ensemble de facteurs qui t'amène à tomber en proposition concordataire. C'est pas juste une chose. Entre autres, une crise de croissance. Le fait que je sois passée de 800 000 $ à 10 millions $ en un an et demi, a nécessairement fait que j'ai fait des erreurs. Je suis autodidacte. J'ai mes forces, mes forces c'est le développement des affaires, le marketing, le produit. Mais mes faiblesses et mon manque d'intérêt étaient définitivement vers la gestion et la finance. La première chose que j'ai voulu déléguer et aller chercher de l'expertise ça a été à ce niveau là.»

«Dans les faits, ce sont les erreurs du passé qui nous ont positionnés dans cette situation, a confié Caroline Néron dans une entrevue à TVA Nouvelles, secouée par ses récents déboires. Dans ma tête, il y avait toujours une solution, jusqu’à ce qu’on me dire "tu n’as plus le choix, ton passé est trop lourd"».

«Les loyers dans les centres commerciaux sont exorbitants, l’achalandage a diminué et nous sommes engagés dans des baux pour de nombreuses années», explique la femme d’affaires.

Source: La Presse