Maxence Garneau livre un témoignage bouleversant au sujet de l'intimidation qu'il a vécue

Maxence Garneau a livré un témoignage très bouleversant au sujet de l'intimidation qu'il a subie dès l'âge de 4 ans.

C'est lors de son passage au balado de Marie-Claude Barrette, Ouvre ton jeu, que Maxence Garneau a confié avoir subi de l'intimidation dès un très jeune âge.

Maxence , qui s'est notamment fait connaître du grand public grâce à sa participation à l'émission Si on s'aimait Célébrités, a d'abord été questionné quant à l'importance qu'il accorde au regard des autres: «Plus jeune, j’ai vraiment essayé de rentrer dans le moule. À l’adolescence, je portais des vêtements de skate, mais ça ne marchait pas du tout.»

Comme l'a expliqué Maxence , c'est dès la garderie qu'il a commencé à subir de l'exclusion: «Depuis la garderie, je me faisais exclure parce que j’aimais jouer avec les Barbies et la cuisine Fisher-Price. Ce n’était pas considéré comme normal pour un petit gars. On m’a même changé de groupe à 4 ans parce que j’étais trop souvent mis de côté.»

Lorsqu'il revenait à la maison, Maxence pouvait compter sur l'amour et la bienveillance de ses deux grandes soeurs, mais la vie auprès des autres est devenue encore plus difficile lors de son passage à l'école primaire: «Je pleurais beaucoup. Les rentrées scolaires étaient particulièrement difficiles. Encore aujourd’hui, voir passer un autobus jaune me donne une boule dans la gorge. Rien que l’odeur d’une école me replonge dans cette anxiété.»

C'est d'ailleurs à la même époque que ses camarades de classe ont commencé à lui faire subir de l'intimidation: «Dès l’âge de 6 ans, j’entendais déjà des insultes comme “fifi”, “fife”, “tapette”. Mais c’est vraiment au secondaire que j’ai compris ce qu’était l’intimidation. Un jour, une enseignante ressource a très bien expliqué ce que ça impliquait. C’est là que j’ai compris que ce que je vivais depuis tout jeune, c’en était. Ça a été une forme de validation.»

Lorsqu'il est arrivé à l'école secondaire, Maxence a décidé de dénoncer ce qu'il vivait: «Mon école a tout de suite pris ça au sérieux, et je leur en suis très reconnaissant. Ensuite, chaque fois que je vivais une situation d’intimidation, je dénonçais et je rencontrais les personnes concernées.»

La famille de Maxence était très consciente de ce qu'il vivait à l'école et c'est pourquoi chaque membre de sa famille s'assurait de son bien-être à la maison. Cela n'a toutefois pas empêché Maxence d'avoir des idées noires: «Oui. Au secondaire, vers 13-14 ans, j’y ai souvent pensé. Ces pensées sont revenues à plusieurs reprises, même jusqu’à il y a quelques années. Elles m’ont longtemps accompagné.» À cette période de sa vie, Maxence explique que ces pensées étaient une tentative de mettre fin à ses souffrances.

Voici le balado auquel Maxence a participé:

Aujourd'hui, Maxence peut compter sur son entourage lors des moments difficiles, mais il reconnaît que ses proches doivent parfois faire le premier pas afin de lui venir en aide.

Enfin, Maxence a admis que sa rencontre avec Louise Sigouin lors de sa participation à Si on s'aimait Célébrités lui a été très bénéfique, car cela lui a permis de cheminer.