Monde de Stars
Mario Pelchat critique les médias pour le «lynchage» qu'il a reçu
Facebook Mario Pelchat

Mario Pelchat critique les médias pour le «lynchage» qu'il a reçu

Il persiste et signe

Monde de Stars

Monde de Stars

Mario Pelchat a eu une dernière semaine mouvementée. C'est le moins que l'on puisse dire. Le chanteur et producteur a créé une importante controverse lors d'une entrevue radio donnée à une station régionale de Radio-Canada dans laquelle il critiquait l'Académie et Hubert Lenoir pour ce qui s'était passé lors du 40e Gala de l'ADISQ. Depuis, il a été au centre de toutes les conversations et il en a pris pour son rhume.

En entrevue avec Sophie Durocher sur les ondes de QUB radio, Mario Pelchat est revenu sur les derniers jours houleux qu'il a vécus, en prenant soin de remettre quelques pendules à l'heure.

«Je ne trouvais pas que je méritais d'être lynché de cette manière-là. Tous les journalistes s'y mettaient. Je ne comprenais pas pourquoi, j'ai rien fait de mal. C'est vrai que j'ai été peut-être émotif ou que je n'ai pas pensé à ce que je disais quand j'ai parlé des salles de Klô Pelgag parce que c'est vrai que c'est une donnée que je n'ai pas et que je n'ai jamais été voir ses spectacles. Je veux aussi rectifier certaines choses qui ont été dite: je ne suis pas le producteur de Guylaine Tanguay. J'ai pris sa défense mais ce n'est pas parce que c'est mon artiste. Loin de là!

Je ne cherchais pas de polémique. On m'appelle chez moi, on me pose une question là-dessus et je réponds. En plus, c'est une radio de Chicoutimi donc dans ma tête je suis à la maison. Je parle de Guylaine Tanguay qui est une fille de chez nous aussi donc j'ai l'impression que c'est hermétique comme conversation. Cinq minutes après ça se retrouve sur Facebook et c'est là que ça a démarré. Quand Guy Fournier dit que j'ai gâché le party...les médias ont gâché le party. Si ils n'avaient pas publié sur Facebook notre entrevue, personne en aurait entendu parler. J'assume ce que j'ai dit et je le pense encore.» 

Plusieurs artistes dont Safia Nolin ont été très durs à son endroit sur les médias sociaux. Sophie Durocher lui a demandé ce qu'il dirait à la chanteuse si elle se trouvait en face de luil

«Je t'ai entendu il y a deux ans presque pleurer contre le fait de «basher» sur les réseaux sociaux, mais quand tu en as l'occasion, tu t'y mets toi aussi.»

Une des affirmations qui ont été le plus critiquées dans ce que Mario Pelchat a dit c'est lorsqu'il a affirmé que Klô Pelgag - qui a remporté le Félix de l'interprète féminine de l'année - n'avait presque pas tourné cette année et que ses salles étaient vides. Des affirmations qui ont été démenties depuis.

«J'ai corrigé tout de suite le lendemain quand Paul Houde m'a interviewé et j'ai dit à ce moment-là tout l'effet que Klô Pelgag m'avait fait quand j'étais assis dans la salle au Gala de l'ADISQ l'année dernière et qu'elle avait fait une performance. Et j'avais été subjugué par son talent. Je l'avais dit à ma femme, d'ailleurs. Wow! Quelle chanteuse! Je ne la connaissais pas.»

S'il y a bien une chose qui lui a fait chaud au coeur, tout en l'indisposant légèrement en même temps, c'est de voir qu'autant de gens de l'industrie lui avaient écrit en privé pour l'appuyer dans ses propos. Par contre, aucun d'entre eux n'a eu le courage de sortir publiquement pour dire qu'il était en accord avec Mario Pelchat.

«J'ai reçu des textos, des mails, des messages de gens de l'industrie m'ont écrit pour me dire «merci! Parce que tu dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas! Ça m'a fait de la peine que ces gens-là ne le disent pas publiquement. Mais il y en a eu vraiment vraiment beaucoup!»

En terminant, il a tenu à affirmer qu'il n'était pas du tout en guerre avec les gens de l'ADISQ, qui lui ont notamment demandé de chanter dans le numéro d'ouverture du gala.

«Je ne suis pas en mauvais terme avec les gens de l'ADISQ. Même s'ils ne doivent pas m'aimer au moment où on se parle. Mais je ne suis pas en guerre contre eux. Je revendique juste de l'équité. C'était trop «populaire» à un moment donné le gala de l'ADISQ. On a voulu servir les artistes qui sont plus marginaux et pour avoir voulu servir les artistes plus marginaux on a fait un virage à 180 degrés pour ne servir - on dirait souvent - que les artistes marginaux.» 

Une chose est sûre: cette saga risque de continuer à faire jaser encore longtemps. Espérons simplement qu'on pourra parler un peu plus de musique et un peu moins de controverses, au cours des prochaines semaines.

Source: QUB Radio