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Mario Pelchat attaque directement l'ADISQ et Hubert Lenoir pour ce qui s'est passé dimanche soir

Une véritable sortie en règle

Monde de Stars

Ce n’est pas nouveau : Mario Pelchat n’est pas le plus grand fan de l’ADISQ. L’an dernier, il avait fait une sortie en règle contre le gala et son académie parce que les 2 frères n’avaient pas gagné le Félix pour le groupe de l’année malgré le nombre impressionnant d’albums qu’ils avaient vendu. Cette année, les sympathiques Érik et Sonny Caouette ont été récompensés dans la catégorie Groupe ou duo de l’année. Mais est-ce que ça veut dire que leur producteur est satisfait du gala de cette année? Oh que non..!

La chanteur et producteur était de passage, lundi, à l’émission Style Libre avec Doris Larouche sur les ondes de Ici Première, et s’est fait questionner sur le fait que Guylaine Tanguay n’ait pas remporté le Félix de l’interprète féminine de l’année. C’est plutôt Klô Pelgag qui été couronnée. Voici donc ce qu’il avait à dire à ce sujet. Et il en avait beaucoup à dire!

« C’est elle qui le méritait et je la comprends d’être déçue. Mais je ne pense que pas que c’est le country qui nécessairement puisse déranger l’Académie. Je pense plutôt que c’est ce qui est populaire qui dérange l’Académie. Et je l’ai toujours dit, c’est juste au Québec qu’on voit ça. En France, quand on va dans un gala, les récipiendaires, ceux qui gagnent des trophées sont ceux qu’on connait, sont ceux qui ont joué abondamment à la radio, qui ont vendu des disques, ce sont les artistes qui ont eu du succès pendant l’année et que tout le monde connait. Même chose aux États-Unis quand on regarde les Grammys, les artistes qui gagnent des prix sont les artistes qui ont tourné, dont les chansons ont été de gros succès, qui ont tourné abondamment à la radio, qui ont vendu énormément de disques.

Ici? Les artistes qui vendent des disques, qui marchent, qui ont beaucoup de succès, c’est pas eux qui montent. C’est ceux qu’on ne connait pas, c’est ceux que personne connait, c’est ceux qui sont les plus marginaux, les plus excentriques, c’est ceux qui font parler d’eux par toutes sortes d’accoutrements. C’est ça qui marche ici, mais ça ne représente pas la musique. Oui, je suis d’accord que ça prend une diversité, qu’Hubert Lenoir a du talent. Que son excentricité dérange mais qu’à quelque part ça a sa place. Mais ça n’a pas sa place quand tu entres ton Félix à l’intérieur de ta gorge pour essayer de te faire vomir, quand tu sais que le Félix en question c’est Félix Leclerc, un homme de classe, un homme respectueux qui aurait eu au moins la décence et qui aurait su remercier le public. Quand tu n’es même plus capable de t’adresser aux gens et que tu leur manques de respect, ça ça n’a pas sa place.

Voici l’extrait audio, une gracieuseté de nos amis chez RadioEGO :

Alors Guylaine Tanguay méritait de gagner, c’est à elle que ça revenait ce Félix-là. Pas à quelqu’un qui n’a pas tourné du tout de l’année, dont on n’a pas entendu parler, dont les salles étaient vides. Guylaine Tanguay ses salles sont pleines et ses disques se vendent.

Il y a juste au Québec qu’on voit ça. Pourquoi? Parce que c’est dans les boîtes qui sont abondamment subventionnées c’est eux qui sont sur le comité de l’ADISQ et ils se donnent des trophées entre eux autres pour continuer d’avoir des grosses subventions et pour faire tourner leurs boîtes. C’est pas les petits labels, les artistes qui marchent et qui ont des manières de travailler différentes sans grosses subventions. Bien sûr qu’on en a aussi des subventions, nous, mais on n’est pas subventionnés à la hauteur d’un Spectra ou Audiogram. Moi j’avais trois albums dans les meilleurs vendeurs de l’année et je ne suis même pas le producteur de l’année. C’est Audiogram pour une 40e année d’affilée. C’est un non-sens. Il y avait les 2 frères, Noël ensemble et Agnus Dei. À nous trois on a vendu 150 000 disques, si je ne méritais pas d’être le producteur de l’année cette année, je ne sais pas qui méritait ça. Ce n’est pas Audiogram qui n’a pas vendu d’albums.

Moi aujourd’hui, je suis tanné de ça. Et je ne suis pas le seul. Mais il faut faire en sorte que les lois changent. Je choisis de faire de la musique pour le vrai monde. C’est pas pour aller chercher des Félix. Tu peux avoir ta maison pleine de Félix mais avoir personne dans tes salles. »

Reste à voir si les choses changeront à l’avenir pour ce gala qui célèbre l’industrie de la musique depuis 40 ans. Une chose est sûre : on aurait tout avantage à trouver une façon de récompenser équitablement les succès d’estime et les succès populaires. Ce n’est pas parce qu’un artiste plait à beaucoup de Québécois que tout d’un coup ce qu’il fait devient moins bon ou quétaine. Là-dessus, on se doit de donner raison à Mario Pelchat.

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