Marina Orsini se rend à Saint-Stanislas pour un projet lié à Les filles de Caleb

Marina Orsini renoue avec un rôle qui a marqué non seulement sa carrière, mais aussi toute une génération de téléspectateurs : celui d’Émilie Bordeleau dans Les filles de Caleb.

Trente-cinq ans après la première diffusion de la célèbre série, un projet spécial voit le jour afin de célébrer à la fois l’anniversaire de la télésérie et les 40 ans de la parution du roman d’Arlette Cousture, sur lequel elle est basée.

C’est à Saint-Stanislas, en Montérégie, que Marina a révélé la nouvelle à travers une capsule publiée sur ses réseaux sociaux. Derrière elle, l’église du village servait de décor à l’équipe de tournage, occupée à capter des images pour un documentaire inédit.

Dans cette vidéo, l’actrice a confié à quel point elle était heureuse de participer à ce projet unique qui permettra de replonger dans l’univers de Les filles de Caleb, tout en rendant hommage à l’héroïne qui a marqué la télévision québécoise.

Elle a également souligné la passion et le dévouement de Nathalie Jean, instigatrice du documentaire, qui souhaite redonner vie à l’histoire et rappeler son importance culturelle.

" Aujourd'hui, vous le savez peut-être ou pas, mais on tourne un documentaire unique sur les filles de Caleb pour souligner et célébrer les 35 ans de la Télésérie et les 40 ans du roman. Alors je suis à l'église de Saint-Stanislas, c'est juste derrière moi. C'est Nathalie Jean, la grande passionnée des filles de Caleb et on vous prépare quelque chose de vraiment, de vraiment très beau. "

Prévu pour être diffusé le 9 décembre prochain à Radio-Canada, ce documentaire promet d’aller au-delà de la fiction. Il mettra en lumière la véritable Émilie Bordeleau, en explorant son parcours et le contexte historique qui ont inspiré Arlette Cousture.

Pour les admirateurs de longue date, ce sera l’occasion de revisiter une œuvre qui a bouleversé le paysage télévisuel québécois dans les années 1990. Pour les plus jeunes, ce sera une porte d’entrée vers un classique, une histoire de courage, de passion et de résilience qui résonne encore aujourd’hui.

La série, toujours disponible sur Tou.tv, raconte le destin d’Émilie, une institutrice déterminée qui tente de se faire une place dans un monde marqué par les traditions, au tournant du 20e siècle.

Sa relation intense et souvent tourmentée avec Ovila Pronovost, incarné par Roy Dupuis, constitue le fil conducteur d’une fresque qui dépeint en toile de fond une société en mutation. Ce duo, porté par le jeu marquant de Marina Orsini et de Roy Dupuis, a marqué l’imaginaire collectif et reste gravé dans la mémoire des téléspectateurs.

Les filles de Caleb n’est pas qu’une série télé : c’est une véritable référence culturelle au Québec. Elle a contribué à renforcer l’importance des grandes sagas familiales dans notre télé, et elle a donné à Marina Orsini l’un des rôles les plus emblématiques de sa carrière. Son interprétation d’Émilie Bordeleau demeure un jalon incontournable de la télévision francophone, et son impact est encore célébré aujourd’hui.

Ce documentaire, qui rassemble souvenirs, analyses et témoignages, permettra de raviver la nostalgie de ceux qui ont suivi la série religieusement à l’époque, tout en offrant aux nouvelles générations un regard privilégié sur une œuvre qui fait partie de notre patrimoine télévisuel.

En s’impliquant dans ce projet, Marina Orsini rappelle à quel point Émilie Bordeleau l’habite toujours et combien ce rôle a été déterminant dans son parcours d’actrice.

Bref, ce retour à Les filles de Caleb est bien plus qu’une commémoration : c’est une invitation à revisiter une histoire intemporelle qui a façonné l’imaginaire québécois et qui, grâce à ce documentaire, continuera de résonner encore longtemps.