Monde de Stars

Marie-Lise Pilote donne de ses nouvelles, 10 ans après avoir quitté le monde de l'humour

« J’ai toujours eu peur de devenir une has been ».

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Marie-Lise Pilote était l'une des humoristes les plus en vue au Québec dans les années 1990. Mais qu'est-elle devenue ? La Presse est allé prendre de ses nouvelles. 

D'humoriste, Marie-Lise Pilote est ensuite devenue femme d'affaires en lançant sa ligne de vêtement de travail pour femmes, Pilote & Filles. 

« Il y a des filles que j’habille qui ne m’ont jamais connue comme humoriste. Elles me disent des affaires comme : Je regardais des reprises d’Histoires de filles l’autre soir. Ça se peut-tu que t’étais là-dedans ? », illustre-t-elle, en entrevue avec La Presse.

« Je pense que j’ai toujours eu peur de devenir une has been », ajoute celle qui a aujourd'hui 58 ans. 

Elle se souvient d'avoir croisé Jean-Guy Moreau au Capitole de Québec, monté sur scène pour reconquérir les spectateurs. « Il sortait tout juste de scène et il avait tellement une grande tristesse dans le visage. Il trouvait ça dur. Je me rappelle m’être dit que je ne voulais pas vivre ça. J’ai toujours préféré quitter avant d’être quittée », résume l'ex-humoriste. 

Marie-Lise Pilote n'a toutefois pas trouvé facile le fait de se retirer de la scène de façon aussi radicale. 

« Quand j’ai arrêté de faire des shows, j’ai eu l’impression de disparaître. Je m’imaginais qu’on continuerait de m’appeler pour autre chose, comme on m’a appelée pendant les 13 ans entre mon troisième et mon quatrième show. Mais non. Et ç’a été dur », dit-elle.

« C’est vraiment un métier particulier, parce que tu es toujours confrontée à ton passé. Tu ouvres la télé, tu vois des émissions que t’as faites, des personnes avec qui t’as joué. Disons que ça te ramène un ego pas à peu près quand le téléphone arrête de sonner », poursuit-elle au quotidien montréalais. 

Elle explique ensuite qu'elle ne remontera pas sur scène dans le futur.

 « Je crois que si j’ai tant aimé jouer sur scène, c’est pour être totalement dans le moment présent. Aujourd’hui, je réalise que j’ai profité pleinement de ces moments et qu’il ne tient qu’à moi de continuer à jouer pour être totalement présente. »

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Source: La Presse