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Lise Payette fait une choquante déclaration sur les accusations d'agressions sexuelles visant Michel Venne
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Lise Payette fait une choquante déclaration sur les accusations d'agressions sexuelles visant Michel Venne

Tous les troublants détails à l'intérieur...

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Le Journal de Montréal a contacté Lise Payette suite à la sortie publique de Léa Clermont-Dion. 

La jeune auteure et animatrice de 26 ans révèle avoir été victime d'agression sexuelle de la part de Michel Venne, en 2008. À l'époque où elle n'avait encore que 17 ans. 

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Elle dit l'avoir dissuadé pour la protéger elle et non son agresseur, Michel Venne, qui était, comme elle à l'époque, une personnalité du journal Le Devoir.

«Je lui avais conseillé, mais il faut se reporter à... il y a beaucoup d’années [...] et à cette époque elle était très jeune et mon conseil a été de lui faire réfléchir à ce que ça entraînait. On n’était pas du tout dans le mouvement dans lequel on est maintenant. Et j’avais peur pour elle que ça nuise à ses capacités de développement personnel. Je lui ai dit: “Regarde si tu t’en vas toute seule là-dedans en ce moment, il est possible que tu n’aies plus de travail jamais” et je lui avais fait remarquer ça» - Lise Payette, Journal de Montréal 

Elle l'a quand même convaincu de ne pas porter plainte...Voici ce qu'elle répond à ceux qui l'accusent d'avoir protéger un agresseur:

«On ne va pas me reprocher de lui avoir conseillé de faire attention! Quand même. Je lui ai donné de l’information pour qu’elle puisse mesurer sa décision. Elle était libre. Mais moi je lui ai expliqué que ça pouvait avoir des conséquences sur son avenir et sur la façon dont elle allait être traitée par la suite.» - Lise Payette, Journal de Montréal

Léa, elle, raconte ceci: 

«Je reçois un appel de mon autre idole de jeunesse, Lise Payette. Que fait-on quand notre idole nous appelle? On répond et on accepte le rendez-vous qu’elle nous propose. Elle me reçoit, gentille et avenante. Deux heures qu’elle prend à m’amadouer, me flatter, me séduire. Elle réussit. Après deux heures de discussion, Payette change de sujet radicalement. Le ton monte. Elle me dit que j’ai fait du tort à un ami. Cet ami, c’est Michel Venne qui brigue la direction du journal Le Devoir. Par ma faute, il n’aura pas le poste me dit-elle. J’ai « brisé cet homme, sa famille ». Elle me demande de me rétracter, car « après tout, je n’ai pas été violée ». Elle me demande de signer une lettre réfutant les faits. Car, à ses dires, je pourrais être poursuivie. Poursuivie de quoi? Avec du recul, de rien du tout. Mais, à ce moment-là, je suis en mode panique je ne vois plus clair. J’ai le vertige. J’obéis. Je signe. Je commets l’erreur. Je réagis comme une proie devant un prédateur, encore. Je fige. Je me soumets. Je m’étais promis de ne plus tomber. Je suis en état de choc. La première femme à avoir été ministre de la condition féminine du Québec qui agit de la sorte. C’est juste surréaliste. Je ne peux pas croire.»

Elle continue:

«Quelque temps après, Lise Payette perd sa job. Elle a défendu son autre ami, Claude Jutra. Je ne suis pas étonnée [...] 2017. Je rappelle Lise Payette. Je veux comprendre. Je lui explique que je veux me rétracter, car je me suis sentie flouée, intimidée et que cette lettre n’a pas été signée dans un état de consentement réel sous la peur de menaces judiciaires potentielles. Payette reconnaît son tort et me tient un double discours. Elle a fait ça pour me protéger de moi-même(?!), paraît-il mais à d’autres moments, elle insiste aussi beaucoup sur la famille de Michel Venne. La triste vérité, c’est qu’elle a fait taire une victime en usant de menaces à peines voilées. Pour défendre un ami? Décidemment, les amis de Lise Payette peuvent compter sur son indéfectible sollicitude. Où est la lettre? Elle ne sait pas. Venne l’aurait prise, mais pour faire quoi?»

Que pensez-vous de toute cette affaire? C'est quand même surprenant... De la part de la première ministre de la condition féminine! 

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