Monde de Stars

Les cotes d'écoute du Gala de l'ADISQ viennent de sortir et on a eu droit à une surprise majeure

Tous les détails ici

Monde de Stars

Monde de Stars

Alors que TVA a annulé le Gala Artis et que Radio-Canada a mis fin à sa diffusion du Gala Québec Cinéma, un Gaulois semble résister : le Gala de l'ADISQ. La dernière édition qui a été présentée dimanche soir sur la chaîne publique continue de divertir le public. Mardi, dans La Presse, Hugo Dumas a révélé les cotes d'écoute et cela confirme ce qu'on pensait. 

Ainsi, le gala de l'ADISQ a réuni de nombreux curieux cette année, pas mal plus que l'année dernière. Rappelons qu'en 2021, seules 677 000 personnes avaient regardé la cérémonie. Mais cette année, ils étaient 1 010 000 téléspectateurs à avoir les yeux rivés sur Louis-José Houde à travers leur écran de télévision. 

Les cotes d'écoute du Gala de l'ADISQ viennent de sortir et on a eu droit à une surprise majeure

Ces cotes d'écoute ressemblent à celles de 2020, avec 1 015 000 téléspectateurs, et 2019, avec 1 230 000 personnes.

L'avant-gala animé par Isabelle Racicot et Nicolas Ouellet a également attiré des curieux qui étaient au nombre de 609 000.

Ce n'est pas le Gala qui remporte la bataille des cotes d'écoute ce dimanche. Deux émissions diffusées à TVA remportent les honneurs. Ainsi, Révolution arrive au deuxième rang avec 1 207 000 téléspectateurs. Et dimanche à après dimanche, c'est l'émission des Chanteurs masqués qui réunit le plus grand nombre de fidèles. Cette semaine, 1 650 000 personnes étaient au rendez-vous. 

Du côté de Noovo, l'émission d'Occupation Double Martinique a attiré 461 000 curieux. 

Il faut dire que le 44e Gala de l'ADISQ a été salué par la critique et a présenté une grande fête de la musique québécoise rassembleuse et inspirante, avec un animateur en grande forme.

Voici d'ailleurs le monologue d'ouverture de Louis-José Houde:

La soirée a été celle d'Hubert Lenoir, qui est reparti avec les trois statuettes pour lesquelles il était en nomination, en plus d'offrir une performance qui n'est pas passée inaperçue. 

Le controversé auteur-compositeur-interprète a créé un moment de télévision dont on se souviendra longtemps, lors de ses remerciements pour le tout dernier prix de la soirée, soit celui de l'interprète masculin de l'année.

On le sait depuis plusieurs années déjà, Hubert Lenoir est l'une des personnalités les plus polarisantes du milieu artistique québécois. Certains adorent ce qu'il fait et n'hésitent pas à le qualifier de génie, tandis que d'autres n'arrivent tout simplement pas à comprendre le phénomène.

Mais une chose est sûre: il ne laisse personne indifférent et il a un don assez unique pour faire réagir. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il l'a prouvé une fois de plus, dimanche soir.

Voici ce qu'il a déclaré devant un public ébahi, au moment d'aller cueillir son 3e Félix de la soirée, et son 7e au total si on compte les quatre remportés il y a quelques jours dans le premier Gala de l'ADISQ. 

« Ok, c'est un prix du public, donc à tous les gens qui disent que ma musique est écoutée par un microcosme de personnes dans les centres urbains, p'tet qu'à partir de maintenant vous pouvez juste...shut the f*ck up! 

Merci pour de vrai. Merci à tout le monde qui écoute ma musique, je fais de la musique pour le monde, c'est f*ckin' important pour moi. En fait, les gens qui disent que personne écoute ma musique ils n'ont pas tort non plus dans le sens qu'on vit chacun dans notre propre monde, on vit nos propres trucs, on a chacun nos affaires donc je comprends que peut-être dans ton cercle d'amis personne ne m'écoute et c'est f'ckin' chill avec ça, t'es pas obligé de m'aimer.

C'est juste important des fois d'être curieux envers les autres, juste aller voir, de ne pas juger du premier coup, dans tous les sens. J'entends des gens dans mes cercles d'amis, dans des trucs intellectuels à Paris, juste shut the f*ck up, c'est parce que toi t'aimes pas ça et tes f*ckins amis bourgeois...ouvre tes o*tis d'oeillères.

Et j'aimerais envoyer ce message-là aussi à l'industrie de la musique québécoise au complet. Il y a beaucoup de gens, beaucoup d'artistes qui ont des publics énormes qu'on ne nomme pas ici et qu'on n'écoute pas, ce serait f*ckin' nice. Yo, je le sais que les cotes d'écoute de l'ADISQ sont en chute libre, qu'est-ce qu'il nous reste à perdre? Ça va juste être f*ckin nice, on amène du nouveau monde sur la scène. Bonne f*ckin' fin de soirée tout le monde, bonne semaine! »

Voici la séquence en question:

Plusieurs ont toutefois critiqué l'absence d'hommage à Karim Ouellet.

« Il aura été oublié jusqu’à la fin… Hier, personne n’a pensé lui rendre hommage et ça me brise le cœur. Il était pourtant un surdoué de la musique. Un immense auteur-compositeur-interprète ! Je ne m’attendais pas à un segment de 20 minutes, mais un moment pour célébrer son œuvre que je trouve colossal malgré son jeune âge », a écrit Anne-Marie Vignola sur Facebook. 

Or, un hommage lui a été rendu dans une vidéo In memoriam diffusée au Gala de l'industrie, mercredi dernier. 

En plus de Karim Ouellet, les départs de Lise Richard, Francine Chaloult, Pierre Lupien, Ginette Ravel, Marc Hamilton, Paolo Noël, Don Karnage, Julie Daraîche, Lise Beauchamp, Pierre Sévigny, John McGale, Belgazou et Renée Martel ont été soulignés par l'ADISQ. 

De son côté, Radio-Canada a expliqué qu' «une capsule de 15 secondes en hommage à Karim Ouellet avait été produite, mais en dernière analyse, la direction artistique du gala a jugé préférable de ne pas la diffuser, considérant que c’était insuffisant pour lui rendre pleinement justice», a expliqué, par courriel, Marc Pichette, porte-parole de Radio-Canada. 

Source: La Presse