L'enfer se poursuit pour l'actrice Geneviève Sabourin

Condamnée aux États-Unis pour harcèlement envers l'acteur Alec Baldwin - qui est en visite à Montréal, l'actrice Geneviève Sabourin, qui vit maintenant chez sa mère à Candiac, a confié au Journal de Montréal être terrorisée à l'idée de croiser celui qu'elle aurait harcelé. «J’aurais une entrevue pour un emploi demain que je ne pourrais pas l’accepter parce que c’est dans le milieu cinématographique. Trop peur de le croiser. Je vais m’arranger pour ne pas être à Montréal demain. Je suis obligée de me brimer cons­tamment suite à une injustice. Ça fait partie des conséquences que je vis». Après avoir purgé une peine de prison, Sabourin a été accusée par la femme de Baldwin d'avoir brisé ses conditions, elle qui affirmait avoir vu l'actrice rôder sur leurs terrains. La GRC avait d'ailleurs rencontré Geneviève Sabourin quelques jours ensuite, mais elle avait un alibi, puisque la secrétaire de son médecin affirmait l'avoir vue dans un hôpital de Montréal, loin de New York, où réside l'acteur. L'actrice garde toujours des séquelles de toutes ces histoires: «Ça fait six mois et, à n’importe quel moment, quand ça sonne à la maison, je me dis que ça peut être la GRC qui vient m’extrader. Je vis toujours prête à partir». Évidemment, sa condamnation et toute l'attention ont nui à sa carrière: «J’ai récemment approché des amis qui m’avaient offert de très bons postes de direction avant l’affaire Baldwin, mais tout a changé. Et pourtant, j’ai les mêmes compétences et les mêmes capacités qu’avant, mais... voilà». Elle est aussi convaincue que sa santé se porte mal depuis son séjour en prison: «J’essaie de recouvrer la santé qu’on m’a enlevée en prison en me forçant à manger de la nourriture avariée. J’essaie de me remettre sur pied et c’est très difficile». Malgré les folles histoires troublantes, on souhaite à Mme. Sabourin de retrouver la santé et une certaine sérénité rapidement.