Don Callis
Alouettes de Montréal

Le titre d'un article du Journal de Montréal fait le tour du Québec

Absolument hilarant

Samuel Doiron

Samuel Doiron


La nouvelle a rapidement fait sourire les amateurs de football et les internautes québécois : les Alouettes de Montréal ont annoncé vendredi qu’ils mettaient fin au contrat du joueur Don Callis, un demi défensif américain récemment arrivé au sein de l’équipe.

Mais ce n’est pas tant pour ses performances sur le terrain que son nom a retenu l’attention du public. Lorsqu'on abrège son prénom avec l'initiale « D. », on obtient « D. Callis »... ce qui sonne furieusement comme « décalisse », un juron bien connu et souvent utilisé au Québec, pour ne pas dire légendaire.

Rapidement, cette drôle de coïncidence est devenue une blague récurrente chez les partisans et même les joueurs.

Mais vendredi, la situation a pris un tournant un peu plus sérieux : les Alouettes ont annoncé qu’ils libéraient Callis, n’ayant plus besoin de ses services pour le reste de la saison. Une décision purement football, selon l’organisation, mais qui n’a pas empêché les médias de s’emparer de l’occasion pour ajouter une touche d’humour à la nouvelle.

Le Journal de Montréal n’a pas manqué de flair en titrant son article : « D. Callis se fait montrer la porte par les Alouettes », un jeu de mots irrésistible qui a fait le tour des réseaux sociaux en quelques heures. Mêmes les amateurs les moins familiers avec les sacres québécois y ont vu une occasion de rire.

À l’occasion des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin, les Alouettes de Montréal avaient partagé sur leurs réseaux sociaux une capsule vidéo mettant en vedette Don Callis, qui brandissait fièrement le drapeau fleurdelisé, flanqué de ses coéquipiers Alexandre Gagné et Marc-Antoine Dequoy.

Le jeune Californien de 24 ans y lançait un enthousiaste «Bonne Saint-Jean!», prononcé avec un charmant accent anglophone, avant que Gagné ne ponctue le moment d’un éclat de rire en quittant le cadre avec la phrase : «On décalisse!», provoquant l’hilarité générale.

Quelques jours plus tard, soit mardi, l’équipe montréalaise avait mis en place un concours original, invitant les partisans à courir la chance de remporter un chandail officiel floqué du nom «D. Callis» et du numéro 35. Un clin d’œil à la blague bien connue entourant l’homophonie entre le nom du joueur et un célèbre juron québécois. Ironiquement, le tirage du gagnant a eu lieu tout juste avant que l’équipe n’annonce que Callis ne faisait plus partie de l’alignement actif, mettant ainsi fin à son passage avec les Alouettes.

Ironie du sort ou clin d’œil involontaire, Don Callis aura peut-être laissé une trace plus mémorable par son nom que par ses statistiques. Une chose est certaine : les partisans, eux, ne sont pas prêts d’oublier ce moment… sacré.

Inscrivez-vous à notre infolettre

Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.

Monde de Stars

Votre source de nouvelles du showbiz québécois

© 2025 Attraction Web S.E.C. Tous droits réservés.