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Le fondateur de Sunwing brise le silence et tient des propos très controversés après le vol des influenceurs
Instagram Sunwing et OD_Scoop 

Le fondateur de Sunwing brise le silence et tient des propos très controversés après le vol des influenceurs

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Une nouvelle partie prend la parole dans l’affaire du viol Sunwing entre Montréal et Cancún le 30 décembre dernier. Alors que l’équipage de l’avion avait totalement perdu le contrôle des centaines de fêtards, plusieurs se sont demandé pourquoi ne pas avoir fait atterrir l’avion d’urgence.

La Presse a interrogé le fondateur et président du conseil d’administration de Sunwing, qui a premièrement transporté les influenceurs à bord d’un de leurs avions privés.

«  Je n’ai pas été impliqué dans la discussion avec le capitaine sur cette décision, mais quand vous y pensez, faire atterrir un avion coûte très cher », explique ainsi Colin Hunter. Cela serait donc la raison principale qui a poussé la compagnie à ne pas faire atterrir son avion d’urgence pour mettre fin au comportement illégal des passagers.

« Nous ne nous faisons jamais rembourser par quiconque » ajoute-t-il au quotidien avant d’expliquer avoir déjà essayé de poursuivre les passagers responsables d’un « arrêt non planifié » sans y être arrivé par le passé. « À la fin, la compagnie aérienne paye les coûts. »

Plusieurs influenceurs qui faisaient partie du vol controversé n’ont cessé de clamer que s’ils avaient été si dérangeants, le pilote aurait pu atterrir d’urgence. Toutefois, la compagnie et le personnel affirment avoir été complètement submergés par les évènements.

Ces propos du fondateur de Sunwing ont toutefois semé une controverse dans le milieu de l’aviation qui se demande pourquoi ne pas avoir arrêté ce party aussitôt qu’il a commencé (c’est-à-dire dès l’embarquement selon l’organisateur de l’évènement, James William Awad).

« C’est souvent pour des raisons économiques qu’on prend ce genre de décision idiote », dit Mehran Ebrahimi, spécialiste en aéronautique à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, qui juge inacceptable la décision de Sunwing dans La Presse.

Un ex-pilote et chargé de cours à l’université McGill, John Gradek assure qu’il aurait fait atterrir son appareil et que la décision de se rendre jusqu’à Cancún « a sûrement été prise par Sunwing, et non par le capitaine ». 

La Presse a aussi questionné Colin Hunter sur les passagers filmés sans masque pendant la fête en haute altitude. « Il n’y a pas de règle obligeant les voyageurs à porter un masque », affirme-t-il, alors que le gouvernement du Canada exige bel et bien des masques pour tous les passagers de six ans et plus. Louer un avion apporte « certains privilèges que vous n’avez pas sur un vol commercial » conclut-il.

Nous vous invitions à lire l’article de La Presse au complet afin de prendre connaissance de toutes les conversations entre le quotidien et le fondateur de la compagnie aérienne.

Source: La Presse