Le coming-out de Jean-Philippe Dion

De passage à Deux filles le matin, Jean-Philippe Dion est revenu sur son coming-out. À travers des confidences émouvantes, il donne espoir à des jeunes et des moins jeunes qui, peut-être, vivent ce que lui a aujourd'hui réussi à surmonter. 

C'est en parlant de la mort de sa grand-mère - dont il était très, très proche - et du deuil difficile qui a suivi que l'animateur est arrivé sur le côté sentimental de sa vie. Normalement, il est plutôt discret à ce sujet. 

«C’est la première à qui j’ai dit que j’étais gai», explique-t-il. 

La phrase, lancée comme ça, a sans doute été comme une surprise dans certains salons québécois. Ce n'est pas tout le monde qui le savait. 

Jean-Philippe raconte que son père avait des problèmes avec ça (son orientation sexuelle), mais que grâce à sa grand-mère, le chemin vers l'acceptation a été plus facile. 

«Elle comprenait pas pourquoi on accepterait pas ça», sa relation avec elle lui a donné confiance et lui a permis d'être l'homme d'affaires et l'animateur qu'il est aujourd'hui. 

Mais évidemment, il avoue que «son départ a été insécurisant». 

La grand-maman de Jean-Philippe est décédée subitement, «on l’a trouvée dans son lit. C'est ce que ma grand-mère voulait, ça faisait des années qu'elle disait ça "moi je veux mourir"». 

Son regret, c'est de ne pas avoir fait d'entrevue avec sa grand-mère avant qu'elle décède. Pour lui cela aurait été «l'entrevue la plus importante de sa vie».

On envoie à Jean-Philippe beaucoup d'amour et on lui souhaite encore de longues années avec l'homme qui occupe son coeur. 

«J’en avais 19 lorsque j’ai rencontré mon chum. J’étais producteur de théâtre d’été, et mon amoureux est comédien»

En attendant, il est certainement celui qui nous fait vivre les moments les plus bouleversants de la télévision...

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