C’est grâce aux publicités que nous pouvons vous offrir le contenu que vous aimez tout à fait gratuitement. Pour continuer à voir le contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités SVP.
La liste des stars mortes depuis le début de l'année 2016 ne cesse de s'allonger.
Tristement, certains des grands de ce monde sont décédés à trop peu de temps d'intervalle. On pense à Prince, évidemment, disparu jeudi dernier. Mais aussi à David Bowie, Alan Rickman et bien sûr, René Angélil qui a laissé le Québec dans le deuil au moins de janvier.
Deux journalistes de la BBC, soit Roland Hughes et Laura Gray, se sont questionnés à ce propos.
Basées sur les nécrologies écrites par leur collègue Nick Serpell, leurs hypothèses méritent d'être évaluées.
Ce dernier a d'ailleurs qualifié le nombre de décès des vedettes tant locale qu'internationale comme étant «phénoménal» pour cette année, comparée aux autres années. Il y a en fait 5 fois plus de morts cette année que l'année précédente à la même période.
Tout d'abord, il y a la cause démographique: «Beaucoup de ceux qui sont décédés appartenaient à la génération des baby-boomers, nées entre 1946 et 1964, qui a marqué une croissance très importante de la population».
«Les gens qui ont commencé à devenir connus dans les années 1960 ont maintenant 70 ans et plus et commencent à disparaître», poursuit Nick Serpell. C'est effectivement le cas de René Angélil.
Mais il y a aussi une autre raison.
Aujourd'hui, on entend beaucoup plus parler des célébrités avec les réseaux sociaux. Depuis 10 ans, ceux-ci changent la donne.
En effet, la nouvelle de la mort de Prince a été twittée des millions de fois jeudi.
«Pour la génération de mon père, ou de mon grand-père, les seules célébrités étaient issues du cinéma, il n'y avait pas de télévision, a-t-il indiqué. Puis (pour la génération suivante, ndlr), s'ils n'apparaissaient pas à la télévision, ils n'étaient pas connus.»
Selon lui, cette tendance va malheureusement se poursuivre.
Les prochains mois seront dont tout aussi difficiles...