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La peintre Johanne Corno meurt à l'âge de 64 ans

Triste nouvelle...

Monde de Stars

La peintre Johanne Corneau - Corno étant son pseudonyme - serait décédée hier matin, selon Marie-Joëlle Parent, journaliste et grande amie de l'artiste. 

Elle avait 64 ans. Nous n'en savons pas plus pour l'instant et la nouvelle reste à confirmer. 

Marie-Joëlle, l'auteur de 300 raisons d'aimer New-York, a rendu hommage à cette grande dame sur Instagram. Ses mots sont des plus bouleversants: 

«Je suis dévastée d'apprendre que ma chère amie Joanne Corno est décédée hier matin. Je n'arrive pas encore à réaliser que Jo, une femme si pleine de vie, n'est plus parmi nous. 

Joanne a été ma toute première amie new-yorkaise et une de mes plus grandes inspirations. C'est elle qui m'a donné envie de déménager à New York en 2008. Son amour pour la ville était contagieux.

Elle m'a accueillie à bras ouverts, a partagé avec moi son carnet d'adresses, ses contacts, m'a encouragée dans les moments plus difficiles. Elle avait le coeur sur la main. Je n'oublierai jamais.

Joanne est débarquée à Manhattan en 1991, elle ne parlait pas anglais et ne connaissait personne. C’est son ami Roberto, un coiffeur, qui a exposé ses toiles dans son salon pour sa première exposition. «Mon premier studio à New York, il n’y avait même pas de fenêtres, je dormais dans le fond de l’appart. Les premières années sont les plus difficiles, mais aussi les plus stimulantes», disait-elle.

Elle a travaillé fort, elle était disciplinée et a finalement trouvé le bonheur à travers son art dans une des villes les plus compétitives au monde.

Ce que j'admire le plus chez elle, c'est qu'après toutes ces années à New York, elle était encore émerveillée par les moindres petits détails du quotidien.

Je n'oublierai jamais notre première rencontre en 2007. J'étais venue l'interviewer dans son loft de Bond Street, une rue large et pavée, bordée d’édifices industriels et de cages d’escaliers métalliques. Elle habitait un immeuble recouvert de graffitis.

Elle m'attendait en haut des marches, toute menue, comme une gamine. Elle portait une casquette avec une tête de mort et des lunettes fumées, «c’est mon look new yorkais», disait-elle. Elle ponctuait ses phrases de «You know!». Impossible de me pas tomber sous le charme. En quittant l’atelier, elle avait salué ses toiles comme des amies, avant de verouiller la porte.

Corno qui peint, c’était tout un spectacle. «Je pleure, je ris, je danse, je suis dans une zone, je ne vois pas le temps passer». Elle disait souvent: "Si tu as un rêve, tu peux le réaliser, j'en suis la preuve. Je viens de Chicoutimi, je suis rendue à New York et je vis de ma peinture"»

Plus de détails à venir.

Je suis dévastée d'apprendre que ma chère amie Joanne Corno est décédée hier matin. Je n'arrive pas encore à réaliser que Jo, une femme si pleine de vie, n'est plus parmi nous. Joanne a été ma toute première amie new-yorkaise et une de mes plus grandes inspirations. C'est elle qui m'a donnée envie de déménager à New York en 2008. Son amour pour la ville était contagieux. Elle m'a accueillie à bras ouverts, a partagé avec moi son carnet d'adresses, ses contacts, m'a encouragée dans les moments plus difficiles. Elle avait le coeur sur la main. Je n'oublierai jamais. Joanne est débarquée à Manhattan en 1991, elle ne parlait pas anglais et ne connaissait personne. C’est son ami Roberto, un coiffeur, qui a exposé ses toiles dans son salon pour sa première exposition. «Mon premier studio à New York, il n’y avait même pas de fenêtres, je dormais dans le fond de l’appart. Les premières années sont les plus difficiles, mais aussi les plus stimulantes», disait-elle. Elle a travaillé fort, elle était disciplinée et a finalement trouvé le bonheur à travers son art dans une des villes les plus compétitives au monde. Ce que j'admire le plus chez elle, c'est qu'après toutes ces années à New York, elle était encore émerveillée par les moindres petits détails du quotidien. Je n'oublierai jamais notre première rencontre en 2007. J'étais venue l'interviewer dans son loft de Bond Street, une rue large et pavée, bordée d’édifices industriels et de cages d’escaliers métalliques. Elle habitait un immeuble recouvert de graffitis. Elle m'attendait en haut des marches, toute menue, comme une gamine. Elle portait une casquette avec une tête de mort et des lunettes fumées, «c’est mon look newyorkais», disait-elle. Elle ponctuait ses phrases de «You know!». Impossible de me pas tomber sous le charme. En quittant l’atelier, elle avait salué ses toiles comme des amies, avant de verouiller la porte. Corno qui peint, c’était tout un spectacle. «Je pleure, je ris, je danse, je suis dans une zone, je ne vois pas le temps passer». Elle disait souvent: "Si tu as un rêve, tu peux le réaliser, j'en suis la preuve. Je viens de Chicoutimi, je suis rendue à New York et je vis de ma peinture"

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